03 Oct Gili Air – Un petit paradis sur terre
Après nos 2 journées passées dans les alentours de Senggigi, sur l’île de Lombok, nous avons pris la direction des îles Gili. En fait, c’est un abus de langage de les appeler ainsi car « Gili » signifie « île » en sasak, la langue des habitants de Lombok.
Pour les besoins de l’article, on continuera quand même de les appeler les « îles Îles » ! 🙂
Les 3 îles Gili forment l’archipel des Petites îles de la Sonde, situé au Nord-Ouest de l’île principale de Lombok, de laquelle il dépend :
- Gili Trawangan, affectueusement surnommée Gili T, est la plus grande et la plus développée d’un point de vue touristique. Elle est surtout prisée par les voyageurs d’un genre fêtard qui veulent rencontrer du monde et faire la fête jusqu’au bout de la nuit.
- Gili Meno est l’île de taille intermédiaire située au centre. C’est la plus calme des 3 îles et la moins développée en termes d’infrastructures touristiques. Elle est surnommée par les locaux la « Honeymoon Island ». Elle est donc plutôt prisée par les couples en recherche d’une retraite calme et romantique dans un cadre de rêve. Nous y avons fait un petit détour lors de notre journée snorkelling et on confirme que c’est calme… peut-être même trop calme ! A première vue, mieux vaut y aller avec un bon livre car il n’y a pas grand-chose à faire !
- Gili Air, la plus petite île, la plus proche de Lombok, est le juste milieu entre les 2 précédentes. A la fois calme et présentant un cadre apaisant, on peut y trouver pas mal de restaurants, bars, salons de massages et écoles de plongées, de quoi s’occuper facilement pendant le séjour ! L’offre hôtelière ne manque pas et semble avoir subi un gros boom dans les dernières années. Il y en a pour tous les prix qui sont naturellement croissants en s’approchant de la plage ou en présence de piscine.
Notre choix :
Comme cela nous tentait pas de faire la fête jusqu’à n’en plus finir ni de s’embêter à tourner en rond sur une île à l’ambiance un peu trop romantique, on a choisi de nous rendre sur Gili Air, choix qu’on ne regrette pas du tout!
Se rendre sur les îles Gili depuis Senggigi
Se rendre jusqu’aux îles Gili a été tout un sketch ! Pas que ce soit bien compliqué mais la confusion qui règne au sein des soi-disant « agences » de tourismes apporte un certain stress dont on se serait bien passé !
On vous explique :
Depuis Senggigi, il est nécessaire de se rendre, via la route, jusqu’au hameau (ou le village, on n’est pas trop sûrs) de Bangsal, 21 km plus au Nord, d’où un bateau (ou du moins une barque !) vous emmènera jusqu’aux îles. Plutôt facile à comprendre !
On s’est renseigné un peu pour faire ces différentes étapes par nous-même mais la partie routière semblait un peu galère autrement que par taxi qui allait nous coûter trop cher.
Nous avons donc réservé l’ensemble du trajet via notre homestay pour le prix de 75 000 Rp=6.5$CAD / personne – ce qui correspond au prix du marché un peu partout dans la ville-.
Pickup en matinée au homestay par un chauffeur de peu de mots, on nous entasse avec nos backpacks dans un mini-van taillé pour les petits indonésiens (pas pour les grands occidentaux !) avec d’autres backpackers jusqu’à ce que plus personne ne rentre ! Situation plutôt comique sachant que chacun de nos sacs, entassés sauvagement pas le chauffeur sur les genoux des passagers, prend quasiment le volume d’un humain, disons qu’aucun de nous 15 ne pouvait plus bouger d’un poil !
Arrivés à Bangsal 1.5h plus tard (après avoir parcouru 21 km !), même le chauffeur semblait ne pas trop savoir où nous débarquer. On nous a finalement redonné notre liberté de mouvement sur un parking, à 500m environ du quai d’embarquement des bateaux.
Et c’est là que la confusion commence !
Comme chaque touriste avait réservé son trajet avec une « agence » différente (nous avions tous un ticket d’une couleur différente !), nous devions donc récupérer nos billets de bateau auprès de « l’agence » en question. Le chauffeur procéda alors au tri super précis : « Vous, à droite ! », « Vous, à gauche ! », « Vous, par là-bas ! ».
Apparemment, pour nous, c’était à droite ! Mais alors à droite loin comment, on n’a pas su! On a cherché un bureau qui ressemblait à notre ticket, pas trouvé. On a demandé à plusieurs messieurs qui semblaient travailler ici -mais pas vraiment-, ceux-ci nous envoyaient toujours plus loin « à droite ! ». Au moins, ils étaient tous d’accord que ça se passait à droite !
Le plus loin qu’on pouvait à droite, on a montré notre ticket à un autre monsieur. Celui-ci le prend et part avec, sans pour autant avoir l’air d’être la personne que nous cherchions !
Nous le rattrapons, un peu énervés. Il commence à dire que nous ne sommes pas au bon endroit et que nous devons rejoindre le quai, qui se trouve selon lui à « auuuuuu moins 1km !! » (Mon œil, on le voit d’ici le quai !!!) et que nous devons donc prendre son taxi pour le rejoindre, que ça nous coûterait pas cher, et blablabla et blablabla !!!
On a compris son petit jeu, Cindy hausse un peu la voix et il nous rend notre précieux ticket !
Après avoir refait un tour des agences et avoir insisté pour qu’on soit un peu plus précis dans les explications, on nous montre un endroit où attendre, sur le bord de la route, avec un groupe d’autres touristes. Ouf !!
Bon, le truc, c’est qu’il n’y en a pas un dans le groupe qui a la même destination! On rigole tous ensemble en essayant de relativiser sur le désordre qui règne ici.
Il y a quasiment plus de locaux autour de nous (tous des hommes) que de touristes. Il y a ceux qui travaillent pour les « agences », ceux qui disent y travailler mais en fait pas vraiment, il y a les vendeurs de bracelets et de bouteilles d’eau mais aussi les conducteurs de taxi et de calèches qui veulent nous emmener 500m plus loin. Bref, c’est bruyant, c’est stressant et ça commence à nous taper sur les nerfs !
Contre toute attente, un homme en gougounes (en tongs pour les français!) nous appelle en hurlant et nous demande de le suivre, ce que nous faisons.
Il nous accompagne jusqu’au pied du bateau, sur la plage. Ici, pas de quai d’embarquement. La montée dans la barque se fait directement depuis la plage avec de l’eau jusqu’aux genoux (ça, c’est quand la mer est calme !).
Avec un chargement de près de 20kg sur le dos, ce ne fut pas l’embarquement le plus confortable qu’il soit, et on vous parle pas du débarquement une fois rendu sur Gili Air !
Ce fut un beau fou rire qui nous a détendu un peu après cette épopée !
Gili Air – petite île paradisiaque de 6km2
Avec sa surface de 6km2 seulement, Gili Air a une population -non négligeable- de 1800 habitants environ. Bien sûr, ce chiffre double voire triple en période touristique.
Si le bord de l’eau est couvert d’hôtels, restaurants, bars ou autres écoles de plongées, l’intérieur des terres, bien que lui aussi très fournis en hôtels, bungalows et autres guesthouses, est beaucoup plus calme et typique. Les familles y vivent simplement dans leurs maisons aux toits de tôles et élèvent paisiblement leurs vaches et leurs poules.
La partie ouest de l’île est, quant à elle, beaucoup plus authentique. Pas de restaurant ou de bar à l’horizon, la plage y est déserte, le sable d’un blanc pur et l’eau d’un turquoise magnifique. De quoi inspirer Steven qui y a fait l’étoile de mer dans l’eau pendant des heures ! Bon, on a appris après que ce côté de l’île était déconseillé à plus haute marée à cause des courants forts. Voilà qui explique cela !
Nous avons aimé parcourir les petits sentiers de l’île en vélo, que nous pouvons laisser aisément partout où nous nous arrêtons. Bien que sans éclairage public la nuit, l’île est très sécuritaire et nous nous y sentions comme à la maison.
La circulation de véhicules motorisés quels qu’ils soient (à l’exception de quelques scooters électriques), est interdite sur les îles Gili. Ainsi, tout transport d’humains ou de marchandises se fait en calèches, tirées par des petits chevaux fougueux et costauds. Cela ajoute encore plus de charme à cette petite île qui nous a beaucoup plu.
En plus, sur Gili Air, on y mange bien ! La plupart des restaurants tenus par les locaux sont situés à l’intérieur des terres. Ils ne sont pas tous excellents mais certains valent vraiment le détour. La présence de nombreux occidentaux sur l’île a aussi permis de retrouver une offre alimentaire plus occidentale, de quoi nous en mettre plein les babines !
Finalement, une île ne serait pas totalement paradisiaque sans couchers de soleil époustouflants. En 5 jours passés sur l’île, nous avons pu assister à 5 magnifiques couchers de soleil à l’horizon, derrière le Mont Agun, volcan encore actif de Bali. Ce dernier crachait parfois des volutes de fumées qui se détachaient parfaitement dans le ciel. On vous laisse juger par vous même!
Journée excursion snorkelling (masque / tuba)
L’activité phare à ne pas manquer sur les îles Gili est l’excursion en masque / tuba (snorkelling) pour observer les magnifiques poissons et les tortues qui résident à quelques mètres des plages seulement !
En fait, cette vie marine est observable à moins de 5 mètres du rivage et donc accessible directement depuis la plage. Il ne faut surtout pas hésiter à louer un équipement (ça coûte en général entre 25 000 et 30 000 Rp = environ 2$CAD pour le masque et tuba) car cela en vaut vraiment la peine ! C’est ce que nous avons fait et nous en avons pris plein les yeux.
Afin d’avoir la chance d’observer des tortues marines qui abondent dans le coin, nous avons décidé de faire une excursion de 5 heures sur un bateau avec l’agence Cha-Cha Aventure (excursion réservée via notre homestay pour la modique somme de 100 000 Rp = 9$CAD / personne).
Le prix inclut le matériel de bonne qualité (palmes, masques et tuba), le bateau et son pilote pour toute la journée, ainsi qu’un guide qui nous a accompagnés dans l’eau pendant les 2 premières plongées afin de repérer pour nous les tortues.
On a fait 4 mises à l’eau au total, à 4 endroits différents.
De manière générale, les sites sont très bien pour l’observation des poissons et des tortues (à condition de ne pas se faire dévorer par les petits filaments de méduses qui flottent de partout et qui a valu à Cindy de beaux petits boutons bien grattant suite à la dernière plongée !). Cependant, les coraux ne sont pas beaux et très abîmés par les ancres des bateaux qui viennent ne s’y accrocher trop souvent, rien à voir avec ceux de la Grande Barrière de Corail en Australie.
Nous avons pu voir 4 tortues dans la journée, dont une énoooooorme avec une carapace d’au moins 1.5m de long. Impressionnante ! Une chance qu’elle mangeait son petit corail pépère au fond de l’eau car Cindy faisait pas la maline pour celle-là ! 🙂
Une des 4 plongées s’est faite sur le fameux site proche de Gili Meno où une statue géante repose sur le fond marin. Franchement, si vous êtes du genre à aimer mater les dizaines de derrières des touristes qui se pressent sur le site, c’est pas mal, sinon, ce n’était pas fou fou ! Pour le coup, c’était plus beau en photo!
Au final, c’était une belle journée passée en mer, avec un groupe de touristes super sympathiques (nous étions une douzaine sur le bateau) qui s’est terminée par un goûter crêpes comme on les aime (ben quoi, ça creuse la mer !). Nous en garderons un beau souvenir !
Premier tremblement de terre de notre vie
Le dimanche 29 juillet 2018, il est 6h47 du matin exactement quand nous sommes tirés de notre sommeil par un séisme. Celui-ci est d’une magnitude de 6.4 sur l’échelle de Richter et son épicentre est situé proche du Mont Rinjani, sur l’île de Lombok (60 km environ de là où nous nous trouvons), que nous sommes tout d’un coup bien heureux de ne pas avoir visité !
Au début, c’est le son de la porte de la salle de bain qui tapait qui m’a réveillé et, avant même d’ouvrir l’œil, j’ai commencé à rouspéter contre Steven pour lui dire que s’il enlevait le loquet, ça irait mieux pour l’ouvrir!
Et puis, ce sont les bouteilles d’eau vides posées sur le meuble à l’autre bout de la pièce qui ont commencé à s’entrechoquer.
Renversement du bras vers l’arrière pour voir si Steven est encore dans le lit : oui, il l’est ! Ok, là, quelque chose clochait !
Je me suis redressée d’un seul coup sur le lit.
C’est là que j’ai remarqué que tout tremblait et que nous aussi d’ailleurs. Les murs, les portes, les meubles, tout oscillait avec une amplitude impressionnante, voire surnaturelle pour un bâtiment, je n’avais jamais vu ça de ma vie !
Tentative de réveil de Steven avec un « c’est quoi ce truc Steven !?! » auquel il me répond sur le ton le plus calme possible « Ben, un tremblement de terre, recouches toi, c’est encore l’heure de dormir ! ». 🙂
Autant vous dire que je suis sortie rapido presto de la chambre pour rejoindre dehors les autres clients de la homestay, dans les yeux desquels on lisait la peur.
J’ai eu 3 questions pour le propriétaire des lieux, qui restait d’un calme absolu au milieu du champ voisin mais que je ne sentais pas serein pour autant :
- Est-ce que c’est bien un séisme ? Réponse : « oui »
- Est-ce que ça vous arrive souvent ? Réponse : « non »
- Pensez-vous qu’il y a un risque de tsunami ? Réponse : « Je ne sais pas. Sais-tu monter aux cocotiers ? »
Euh… j’ai regardé le cocotier voisin et j’ai répondu que non, je ne savais pas vraiment faire ça, un peu confuse. Le monsieur me répond : « s’il y a urgence, je suis sûr que tu trouveras comment y monter ! »
Vous devinerez qu’absolument rien dans cette conversation ne m’a rassurée. Quelques minutes plus tard, c’est Google qui m’a rassurée quand il a affiché le message que nous attendions tous, scotchés à nos téléphones « pas de risque de tsunami » ! Ouf !
Parce que, pour vous mettre en contexte, Gili Air c’est comme un pancake qu’on aurait posé là, en pleine mer. Autrement dit, il n’y a ni collinette ni même un monticule de terre où se réfugier en cas de problème.
Et dire que Steven dormait encore pendant tout ce temps là… Grrrrr!
Notre tête lors du tremblement de terre ! 🙂
Impossible de retourner me coucher après un tel stress, j’observe avec quel calme les locaux retournent à leurs occupations ou font le tour de leur propriété pour repérer de possibles dommages. Ils sont paisibles et cela m’apaise quelque peu.
Nous sentirons quelques répliques pendant les 5h suivant le tremblement de terre. En fait, nous entendions l’onde arriver et secouer les bâtiments dans un bruit sourd avant même de la sentir faire trembler le sol sous nos pieds. C’est une sensation qu’il faut définitivement vivre pour comprendre, même si je ne le souhaite à personne car c’est plutôt flippant !
A ce moment-là, nous n’imaginions pas un seul instant que nous vivrions un autre séisme encore plus puissant une semaine plus tard, sur Bali et encore moins que ce dernier détruirait 80% de l’île sur laquelle nous nous trouvions en ce moment-même.
C’est tant mieux comme ça ! Ainsi, nous avons pu terminer notre séjour tranquillement sur Gili Air. Le temps de passer une dernière journée détente sur l’île et de s’amuser avec le drone de Max, un français rencontré là-bas, il était déjà temps de penser au retour à la réalité.
Le lendemain, nous prendrons la route de Bali. Encore une belle épopée rocambolesque à venir…
On vous raconte tout dans un prochain article !
Cindy en plein exploit acrobatique!
CONSEILS PRATIQUES
OÙ DORMIR À GILI AIR ?
- Mirna Homestay : Le homestay comprend seulement 5 chambres, donnant sur la petite cour centrale. De type doubles et familiales, elles sont toutes propres et confortables. Moustiquaire autour du lit. Le homestay se trouve un peu en retrait du chemin principal sur l’île et est donc très calme. Situé à 1.5km du quai de débarquement des bateaux, c’est plat donc ça se fait bien à pied, sinon, il y a les calèches qui peuvent vous y emmener pour un prix assez élevé – qu’il faut bien sûr négocier à fond, à l’avance!-.
Propriétaire sympathique, un employé dort sur place en permanence. Petit déjeuner inclus avec choix de plats, thé / café et fruits.
Possibilité de louer des vélos et des masques / tubas.
Vous pouvez réserver votre excursion snorkelling directement via le homestay, ils se feront un plaisir de vous y accompagner en vélo le matin même.
Prix : 225 000 Rp =19.50$CAD / nuit pour une chambre double avec salle de bain, petit déj inclus. - Yayan homestay : Nous avons dû changer d’hébergement la dernière nuit sur l’île car l’autre était plein. Ce petit homestay familiale est composé de 3 ou 4 bungalows vraiment spacieux, propres et simples mais bien équipés. Moustiquaire sur le lit, petit déjeuner inclus. Situé à une intersection de chemin très emprunté par les calèches donc un peu plus bruyant que le précédent homestay mais ça reste des bruits de sabots de chevaux, donc c’est très supportable! Prix : 19.80$CAD / nuit pour une chambre double avec salle de bain, petit déj inclus.
OÙ MANGER À GILI AIR ?
- Olala café : Mini restaurant de 4 tables tenu par un local indonésien un peu allumé à la coupe Afro. Sa cuisine est tout simplement somptueuse, que ce soit pour les plats traditionnels indonésiens ou les hamburger originaux. On y est retourné 3 fois! Par contre, le service est d’une lenteur exceptionnelle car il met beaucoup…un peu trop peut-être, d’attention à l’esthétique de ses plats et il y perd un temps fou, selon nous. Prenez-vous un livre pour patienter! Il il y a parfois un peu d’attente, mais ça en vaut la peine.
- Breadelicious : Boulangerie appartenant apparemment à un français, selon ce qu’on nous a dit. On y trouve des sandwichs trop bons, des pâtisseries gourmandes, des mueslis originaux, des vraies crêpes, bref, tout ce qui est bon! Ambiance sympathique, prises électriques disponibles et il y a un assez bon débit internet pour l’île, c’était donc notre planque pour travailler sur le site car impossible de le faire ailleurs!
- Restaurant français le Bistro : Prix un peu élevés mais nourriture vraiment bonne et raffinée. La présentation des plats est belle et le service sérieux. On recommande.
- Hello Lumbung Warung : Petit resto familial un peu excentré des rues principales mais qui vaut franchement le détour. Les plats étaient très copieux et goûteux pour un prix dérisoire. Nous avons été accueillis par la petite fille qui a déjà tout d’une grande. Trop mignonne! Possibilité de manger sur des petites terrasses individuelles en bambou sur pilotis. On recommande!
COMMENT SE RENDRE A GILI AIR ?
- Depuis Senggigi, il faut venir par la route jusqu’à Bangsal puis prendre le bateau pour les 10 min de traversée jusqu’à Gili Air. Il est possible de tout faire par soi-même et dans un confort agréable en prenant le taxi pour la partie routière (mais cela doit couter quand même une certaine somme pour parcourir 21km) puis en prenant le ticket de bateau au guichet proche du « quai ».
Nous avons préféré réserver l’ensemble du trajet via notre homestay à Senggigi, celui peut aussi être réservé auprès d’un des nombreux kiosque de tourisme dans la ville. Prix pour l’ensemble du trajet : 75 000Rp =6.5$CAD/personne.
- Pour le retour depuis Gili Air, il est préférable de réserver votre trajet complet suivant à un des nombreux kiosques touristiques présent sur l’île car celui-ci dépendra de la destination que vous souhaitez rejoindre ensuite.
Dans notre cas, nous avons payé 250 000 Rp =21$CAD / personne pour rejoindre Ubud, à Bali depuis Gili Air. Cela incluait : barque, mini-van, ferry puis mini-van. Ce n’est pas le moyen le plus rapide mais nous n’avions pas d’autre choix (on vous racontera tout ça dans le prochain article!).
- Une fois sur l’île de Gili, les déplacements se font aisément à pied, à vélo ou, pour les plus fainéants d’entre nous (et les plus riches aussi 😉 ), en calèche.
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Po
Publié le 06:40h, 06 octobreVous êtes beaux! Surtout après les tremblements de terre!