ROAD TRIP Gaspésie – de Percé à Montréal – QUÉBEC (3/3)

Voici (enfiiiiin!) le troisième et dernier article de notre Road trip en van sur la Côte-Nord et en Gaspésie que nous avons fait à l’été 2020.

On vous l’accorde, on a complétement procrastiné à le sortir celui-là. En fait, tout est de ma faute (Cindy)! Steven m’a relancée environ 46 fois pour que je m’y mette mais, depuis l’automne passé, de nouvelles aventures entrepreneuriales m’occupent toute la semaine et une bonne partie de mes fins de semaine (je trippe tellement que j’ai beaucoup de mal à m’arrêter!) et quand je m’accorde une pause, j’ai de la difficulté à continuer de travailler sur l’ordinateur. Et puis… l’hiver est arrivé, puis Noël puis le printemps (vous trouvez pas que c’est passé vite vous aussi?!).

Bref, le soleil printanier est maintenant là, il nous réchauffe et nous remotive! Alors, si vous êtes prêt, c’est parti pour notre 3e et dernière partie de notre aventure estivale covidienne de 2020, de Percé jusqu’à Montréal.

JOUR 11 – De Coin-du-banc à Percé

C’est sous une pluie battante que nous quittons le lieu idyllique où nous avons passé la nuit, à Coin-du-banc, pour rejoindre le village très touristique de Percé, très connu pour son rocher percé (il n’ont pas cherché le nom de la ville bien loin!) à quelques kilomètres plus au sud. 

Au programme de la journée, agréable balade et exploration du village, cachés sous nos imperméables, petit ravitaillement en nourriture et découverte de la délicieuse cuisine du renommé restaurant La Maison du Pêcheur, en plein cœur du village. 

Le camping « sauvage » étant interdit dans et autour de la municipalité de Percé, nous passerons la nuit au Camping Baie de Percé, offrant une vue et un coucher de soleil incroyables sur le Rocher Percé.

JOUR 12 – De Percé à Saint-Siméon-de-Bonaventure

Réveil matin 7h, pas le droit à la grasse mat’ ce matin! On a rendez-vous à 8h (COVID oblige!) à l’Anse-à-Beaufils, à 10km de notre camping, pour prendre le bateau qui nous mènera jusqu’au Parc National de l’Île Bonaventure, elle-même située à 3,5km au large de Percé.

Nous sommes super impatients de cette journée, surtout Cindy, qui a déjà eu la chance de visiter ce parc il y a quelques années en arrière et qui en garde des souvenirs indélébiles!

Et pour cause, cette petite île d’une superficie d’un peu plus de 4 km carrés abrite, depuis 2008, la plus importante colonie de fous de Bassan au monde!

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

Mais ké-cé-ça un fou de Bassan, me direz-vous ?

Cet oiseau de mer assez imposant (pouvant mesurer entre 85 et 90cm de longueur et dont les ailes ont une envergure de 165 à 180cm), de la famille des sulidés, est indigène de l’Atlantique Nord. Excellent plongeur, il se nourrit de poissons et de céphalopodes. Très territorial, tout en cherchant la proximité avec le reste de la colonie, chaque couple a son nid à même le sol, distancé juste assez de son voisin pour être hors de portée de ses coups de becs. Lorsqu’un membre du couple -qui n’est pas en train de couver le nouveau né ou l’œuf- revient de la pêche, le plus dur pour lui est d’atterrir à l’endroit assez précis pour ne pas se faire arracher les plumes par les voisins qui jugeraient qu’on empiète un peu trop sur son mini-territoire. 

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

Les images de Steven sont magnifiques mais le son de leurs cris (et l’odeur de leur guano!) sont tout aussi mémorables.

Le spectacle qu’offrent ces oiseaux est inoubliable et nous vous conseillons de partir tôt le matin pour avoir le temps de vous rendre à pied sur le site (prévoir environ 3h de marche aller-retour) et de les observer aussi longtemps que vous le souhaitez. 

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

 

Le saviez vous?

L'île Bonaventure a été l'un des premiers sites de pêche saisonnière de la Nouvelle-France, associée à la famille de Nicolas Denys. L'île devint ensuite la propriété de la pêcherie anglo-normande des frères Le Boutillier.
Au XIXe siècle, l'île connaissait la migration des pêcheurs de morue normands, charentais, basques ou bretons. En 1919, elle acquit le statut de sanctuaire pour oiseaux après la signature de la Convention sur les oiseaux migrateurs entre le Canada et les États-Unis.
La province du Québec fait l'acquisition de l'ensemble de l'île en 1971 et crée le parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé en 1985. C'est l'une des plus grandes et des plus accessibles réserves ornithologiques au monde avec plus de 280 000 oiseaux.

Aujourd’hui, l’île Bonaventure, inhabitée, est une destination touristique majeure que l’on vous conseille de visiter si vous passez dans la région. 

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

Fin de notre balade ornithologique et retour sur la péninsule Gaspésienne en après-midi, c’est bien fatigués que nous reprenons la route direction Saint-Siméon-de-Bonaventure à la recherche… de toilettes (bien difficiles à trouver en cette période particulière de pandémie) et d’un endroit autorisé pour passer la nuit (malheureusement très rare dans la région!). Un peu bredouilles concernant notre recherche de lieux pour passer la nuit, nous finirons ce soir-là posés dans l’arrière-cour de la famille d’une amie à nous, originaire de la région. 

JOUR 13 – De Saint-Siméon à Val-Brillant

Après un petit déjeuner sympathique en compagnie de nos amis Camille-Charlotte et Charles, eux-aussi originaire de Montréal et en vacances à Bonaventure, nous tentons une visite de la rivière Bonaventure, connue pour sa clarté incroyable qui permet de voir le fond de l’eau, même à plusieurs mètres de profondeur. Bon, nous pouvons maintenant vous confirmer que cette affirmation n’est vraie que s’il ne pleut pas! Comme on a bien de la chance et qu’il pleut des cordes ce jour-là, la surface de l’eau toute brouillée lui donne un aspect vraiment flou et enlève tout l’effet attendu! 😉 

Et qu’est-ce qui arrive quand on est un peu déçus par quelque chose ? On ne sait pas vous mais nous, on se trouve quelque chose de bon et gourmand (et bien souvent sucré!) à manger et hop, toute frustration passée s’envole!

On remercie la Ferme Bourdages et ses dizaines de délices à la fraise pour ce moment de plaisir! Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas à vous arrêter, leurs tartes, confitures et autres sucreries fruitées sont un délice!

Plus loin, les amoureux de micro-torréfacteurs que nous sommes voulions AB-SO-LU-MENT faire un arrêt à la renommée et chic Brûlerie du Quai de Carleton-sur-Mer! Bon, nos attentes étaient peut-être un peu trop hautes… Nous avons été un peu déçus par le service un peu « usine », un peu amateur aussi et résolument pas écologique (ils ont refusés de nous servir dans nos tasses et nous ont donné un capuchon pour notre tasse jetable alors même que nous avions spécifié 3 fois que nous n’en voulions pas et ça, c’est un no-go pour nous!). 

C’était notre 2e mini frustration du jour (y’a des jours comme ça…), une chance qu’on avait fait le plein de sucreries à la Ferme Bourdages le matin même pour compenser!!

Nous passerons une grande partie du reste de la journée sur la route et quitterons les berges du Golfe du Saint-Laurent car, c’est pas l’tout, mais nos vacances ont une date de fin et nous devons être à Montréal dans 3,5 jours seulement.

Nous trouverons un spot paisible avec une vue magnifique sur l’impressionnant Lac Matapédia pour notre arrêt nocturne, où nous ferons de belles rencontres d’autres voyageurs et où Steven s’amusera sans crainte avec le drone. 

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

gaspésie baie des chaleurs québec canada

JOUR 14 – Val-Brillant à Kamouraska

Nous rejoignons en matinée la route 132 à Mont-Joli, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, route que nous suivrons jusqu’à notre retour à Montréal. Ce jour-là, nous faisons un court arrêt pique-nique à Pointe-au-Père avant de faire une petite visite au Parc National du Bic, situé à 15km à l’Ouest de Rimouski, où nous prenons temps et plaisir à observer, une nouvelle fois, de nombreux oiseaux. 

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

Observation d’oiseaux au Parc National du Bic

Ce soir-là, nous dormirons dans un endroit isolé du camping de la Batture, à 8km du village de Kamouraska, seuls et paisibles, à observer le paysage et le coucher de soleil sublimes que nous offre la nature. Nous mesurons la chance que nous avons d’être là, ensemble.

JOURS 15,16 et 17 – De Kamouraska à Montréal, en passant par Sainte-Croix et Saint-Damase

Nous passons la matinée ensoleillée à découvrir le petit village pittoresque de Kamouraska, ses galeries d’art et ses petites boutiques charmantes.

Nous reprendrons ensuite notre route jusqu’au lendemain, avec une petite pause dodo en chemin sur une halte VR autorisée au village de Sainte-Croix.

Nous traversons des petits villages typiques, explorons les alentours de la région agricole de Sainte Hyacinthe, au sud de Montréal, avant de nous arrêter pour la nuit à un quai de pêche à Saint-Damase

L’alternance de pluie et de soleil fait ressortir les contrastes du paysage et embelli le paysage qui nous entoure. Nous prenons de la hauteur pour admirer la beauté des environs.  

[vc_row][vc_column width=’1/2′][/vc_column][vc_column width=’1/2′][/vc_column][/vc_row]

Ce dernier soir passé dans notre van de location « Cochrane« , les moustiques, qui nous ont accompagné durant tout notre séjour, ont fait place aux grosses mouches, typiques des zones agricoles. Contre toute attente, on devient presque nostalgiques des moustiques, qu’on préférait peut-être finalement ! 🙂 

Quelle que soit les petites bêtes qui nous côtoient, nous profitons de ces dernières heures de vacances et de dépaysement avant de retrouver, le lendemain, sans grande impatience, la frénésie urbaine qu’on aurait presque oubliée!

Quelle expérience plaisante d’avoir vécu ces quelques jours au rythme de ce petit VW T3! Nous gardons d’excellents souvenirs des paysages et des découvertes de la Côte-Nord et de la Gaspésie, que nous vous souhaitons de pouvoir visiter à votre tour un jour!

À très bientôt pour de futures aventures autour du monde !

CONSEILS PRATIQUES

Les applications mobiles qui nous ont été utiles

  • IOverlander : application pour trouver les sites de boondocking*
  • Park4Night : application pour trouver les sites de boondocking*
  • Google Earth : utile pour repérer des parkings ou terrains vagues depuis le ciel*
  • Arrêt Nuitée VR : C’est un nouveau site sorti cette année donc nous ne l’avons jamais utilisé mais on vous le met ici car apparemment, les sites qui y sont référencés sont tous officiellement autorisés par les municipalités concernées, ce qui n’est pas le cas des applications précédentes. On vous laisse tester et nous dire ce que vous en pensez!

*Toujours tenir compte des indications sur place et ne pas stationner si le camping est interdit ou si le terrain est privé. Dans toutes les situations, simplement s’arrêter pour la nuit en étant le plus discret possible et laisser le site plus propre que vous ne l’avez trouvé en arrivant.

LES BONNES ADRESSES

Soyez le premier à commenter!

Poster un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ne rate plus aucun article!

Ne rate plus aucun article!

Abonne toi à la Newsletter, pour recevoir un email à chaque fois qu'un nouvel article est publié.

Vous êtes maintenant abonné!

Pin It on Pinterest