04 Déc Pékin (Beijing) – surprenante capitale de la Chine
Dernière escale de notre découverte de la Chine, notre séjour de 6 jours à Pékin nous a agréablement surpris.
Nous qui nous attendions à une ville étouffante remplie de gratte-ciels nous cachant du ciel avons été étonnés de découvrir que ces derniers sont en fait peu nombreux dans la ville, et que de nombreux quartiers sont recouverts de maisons unifamiliales plein pied.
Nous avons parfois l’impression de nous promener dans un petit village chinois et non dans une mégalopole de 21.7 millions d’habitants!
Un trajet Pingyao – Pékin riche en péripéties : rencontre avec la police chinoise!
Notre trajet de Pingyao à Beijing devait être des plus simple : un train rapide direct pour lequel nous avions acheté nos billets d’avance comme d’habitude, et le tour serait joué!
Mais, c’était sans compter la présence cette semaine-là (semaine du 3 septembre 2018) d’un sommet politique dans la capitale.
Bien évidemment, nous ne le savions pas avant d’arriver en gare…
C’est ainsi qu’au contrôle habituel des bagages à l’entrée de la gare, nous nous sommes fait demander de sortir notre couteau suisse de notre backpack.
– « Vous ne pouvez pas prendre le train avec ça! »
– « Euh ben, comment ça ?! Ça fait un mois qu’on voyage en train dans votre pays avec notre couteau suisse sans problème, et voilà que maintenant ce n’est plus possible ?! »
– « Nous comprenons bien, mais il y a cette semaine un sommet politique à Pékin et nous avons des ordres : personne ne doit arriver à Beijing avec un couteau dans ses affaires… »
Nous sommes assez sceptiques sur cet ordre-là parce que franchement, les gens qui sont déjà dans Pékin ont sûrement un couteau dans leur poche et personne ne leur dit rien!
Bref, on fait la mou, on essaye de leur faire comprendre (via nos applications de traduction sur le téléphone!) que nous ne sommes pas vraiment contents de nous séparer de notre couteau suisse, car on en a besoin pour voyager et que ça coûte très cher!
Finalement, au bout de quelques minutes à peine, les agents de sécurité nous demandent d’attendre un peu, ils allaient appeler la POLICE! Ah! Bon…
On ne sait pas à ce moment-là si cela est pour trouver un arrangement ou si c’est pour nous arrêter pour opposition aux ordres… Nous n’avons d’autre choix que d’attendre de toute façon, il y a des gars armés tout autour de nous et environ 50 caméras de sécurité au-dessus de nos têtes!
Le policier ne sera pas très bavard avec nous et nullement intéressé à parler dans le téléphone pour que cela nous traduise ses propos. C’est un agent de sécurité qui fera la transmission du message.
Finalement, le Policier a demandé le passeport de Steven, son billet de train et le couteau, a pris une photo du tout avec son téléphone personnel et nous a rendus le précieux, nous donnant l’ordre de NE PAS SORTIR LE COUTEAU DE NOTRE BACKPACK D’ICI NOTRE ARRIVÉE À NOTRE HÔTEL A BEIJING… Il nous laisse ensuite aller…
Steven est maintenant fiché 😊. Nous attendons notre train assis le plus droit possible, car nous nous sentons épiés par notre policier…
Avant de monter dans le train, un agent de sécurité reviendra vers nous pour ajouter du scotch autour du couteau suisse, une sécurité supplémentaire (d’une robustesse certaine!) pour être sûrs que nous ne nous en servons pas! Ils sont drôles ces Chinois! 😊
Après un nouveau contrôle de sécurité pour l’ensemble des passagers du train (parce qu’un, c’est bien, mais deux c’est mieux!), nous voilà assis dans le train. Ouf!
5 min plus tard, le train est déjà en marche qu’un nouveau policier apparaît à notre niveau.
– « Hello, you have a knife, right? »
– « Euh, yeeeees! »
– « Can I see it please?”
Ben, ça dépend, votre collègue nous a demandés de ne plus le sortir d’ici notre arrivée à l’hôtel !!!
Bon, ça, on ne lui a pas dit et on a ressorti le couteau, nouvellement et magnifiquement scotché. Nouvelle photo du passeport, billet et couteau avec son téléphone personnel et le voilà qu’il nous souhaite bon voyage.
C’est sûr, Steven est maintenant fiché, solide! Ça va être long la visite de Pékin si c’est tout le temps comme ça.
Déjà qu’en tant qu’occidentaux, nous sommes constamment épiés dans les trains par les autres passagers, mais maintenant que la police nous avait parlé, c’était pire !! Les autres voyageurs se demandaient sûrement quels méchants truands nous étions!
On était sûr qu’on aurait le droit à la même chose à la sortie du train où une barrière de policiers attendait en ligne pour bloquer certains passagers, mais non, on nous a laissé passer! On a pu prendre le métro (dans lequel il y a aussi un contrôle des bagages) sans problème! Si seulement ils étaient constants dans leurs mesures de sécurité!
On a appris plus tard que le sommet en cours était le sommet CHINE-AFRIQUE. Sûrement une belle rencontre pour convenir des futurs investissements chinois en Afrique!
Après une petite balade en métro et une bonne marche à pied, nous voilà arrivés dans notre auberge de jeunesse, située non loin de la place Tian’anmen, dans un quartier très touristique, mais plutôt sympathique, avec ses vieilles maisons plein pied en briques et aux toits de tôle.
En 2km de marche, nous croisons une cinquantaine de policiers et d’agents de sécurité en tous genres qui sillonnent les rues dans tous les sens, à pied, à vélo ou en voiture. On ne sait pas si cela est dû à la présence du sommet politique qui se tient non loin de là ou si c’est tout le temps comme ça, mais c’était surprenant!
Fallait-il se sentir rassurés ou, au contraire, s’inquiéter ? Notre avis était partagé….Trop, c’est comme pas assez!
Retrouvailles avec Nicolas et Marion au Temple of Heaven
Pour continuer dans la lancée des retrouvailles avec nos copains de prépa de Grenoble, nous avons retrouvé Nicolas et sa femme Marion à Pékin.
Ces derniers sont présentement en tour du monde eux aussi, mais ont fait le tour dans le sens inverse du nôtre. Nous étions tellement contents de pouvoir les croiser quelque part, de discuter du bon vieux temps et de faire la rencontre de Marion! 😊
Nous visiterons avec Nico the Temple of Heaven (Temple du Ciel). L’origine de ce temple remonte à l’ancienne Chine. À l’époque, l’empereur était considéré comme le « fils du Ciel », chargé de faire le lien avec l’autorité céleste pour préserver le bon ordre sur terre (rien que ça!). Afin de montrer son respect au Ciel, les cérémonies de sacrifice étaient donc très importantes.
Le Temple du Ciel fut inscrit par l’UNESCO à la liste du patrimoine mondial en 1998.
Bien que les bâtiments soient charmants et très bien rénovés, ce n’est pas le plus beau site que nous ayons visité jusqu’ici et nous étions un peu déçus de ne pas pouvoir entrer dans la plupart des bâtiments.
Mais cela n’est pas grave, nous aurons profité de la sortie pour discuter avec Nicolas (Marion n’ayant pas pu venir avec nous pour préserver sa cheville blessée) de ses impressions sur leur voyage, sa vision de l’après-voyage, etc.
La place Tian’anmen
En cette semaine de sommet politique qui se tenait juste au bord de la place Tian’anmen, l’accès à cette dernière et aux routes qui l’entourent était bloqué. Nous n’aurons donc pas pu y accéder et marcher dessus!
En même temps, on s’en fout un peu, c’est juste une place au sol de granite!
En y pensant bien, c’est sûrement rare de pouvoir l’admirer vide, cela fait ressortir un peu plus sa superficie!
En Chine, un seul critère physique pour entrer dans l’Armée : être grand et sec! 🙂
Musée national de Chine
Ne pouvant pas visiter la place Tian’anmen, nous avons passé une bonne partie de notre journée à explorer le Musée national de Chine, situé à l’est de la place.
Le musée (apparemment l’un des plus grands du monde) est super intéressant et, a pour objectif de présenter les arts et l’histoire de la Chine. Il possède une belle collection d’objets anciens.
Nous avons pu y voir de près des terra cota issus de Xi’an! Et dire qu’il fallait venir jusqu’ici pour en apprécier le travail de près!
À cause de l’histoire un peu compliquée des dynasties chinoises, il est plutôt difficile de suivre les différentes expositions du Musée et d’arriver à les situer dans le temps. En bref, on a trouvé les objets bien jolis, mais on n’a rien appris sur l’histoire de la Chine. On a essayé fort pourtant, mais on a décroché au bout de quelques minutes!
Photo d’une photo prise au musée qu’on voulait vous partager car on la trouve super : l’arbre à poules!
Pour accéder au musée, nous avons dû faire une nouvelle fois la file pour contrôle des sacs et contrôle d’identité et de validité du VISA. Le tout, sous une multitude de caméras de sécurité, on ne sait jamais!
L’avantage d’être touristes en Chine (contrairement à l’Asie du Sud-Est) est que nous avons l’immunité dans de nombreux endroits. Ainsi, pour accéder à l’enceinte de la place Tian’anmen et du musée, nous avons été exemptés de la fouille au corps que subissaient tous les Chinois. On apprécie l’attention.
Visite de la Cité Interdite
Nous ne pouvions pas quitter Pékin sans avoir visité sa Cité Interdite, fameux Palais impérial situé en plein centre de Pékin, dans l’alignement de la Place Tian’anmen.
Le palais doit son nom au fait qu’avant 1924, année de son ouverture au public, personne d’autre que l’empereur et sa cour n’avait le droit de s’en approcher ni même de le regarder!
Sa construction fut ordonnée par le 3e empereur de la dynastie Ming et fut réalisée entre 1406 et 1420. Plus d’un million d’ouvriers, réduits à l’esclavage, y auraient travaillé.
Entre 1420 et 1911, 24 empereurs y ont résidé.
Le palais s’étend sur une superficie de 72 hectares (un tout petit palais! ^^) et est apparemment l’un des mieux conservés de Chine. C’est une véritable petite ville dans la ville et l’empereur de Chine et son entourage n’y sortaient qu’à de rares occasions.
Si l’on veut tout voir, il faut quasiment compter une journée là-bas dedans tellement il y a des bâtiments et des recoins dans tous les sens! Nous, on est restés moins longtemps parce qu’au bout d’un moment, nous nous sommes lassés de nous faire bousculer (et prendre en photo) par des Chinois!
Encore une fois, nous ne pouvions entrer dans aucun bâtiment, car tous sont fermés au public, alors même que les explications de l’audioguide et des panneaux d’interprétation concernent des objets qui se trouvent à l’intérieur et que nous ne pouvons donc pas, ou presque pas, voir. C’est assez frustrant!
Cindy qui veut voir ce qui se cache derrière les portes fermées!
Ne voulant pas payer pour un guide, nous avons loué un audioguide en français, mais il était franchement pourri! Si les explications avaient l’air intéressantes, nous ne pouvions pas choisir l’explication en fonction de l’endroit où on se trouvait. Du coup, l’audioguide nous guidait oralement dans le temple et se déclenchait avec des bornes GPS.
Résultat : nous n’allions jamais au bon endroit et à chaque fois que nous arrivions dans une nouvelle zone, le signal GPS déclenchait une nouvelle explication alors même que nous étions en train d’écouter la précédente…
Bref, ne louez pas d’audioguide à la Cité Interdite, c’est nul! Groupez-vous pour prendre un guide à la place!
Voilà la tête qu’on fait quand on essaye de suivre l’audioguide de la Cité Interdite!
L’entrée du palais se trouve au nord de la place Tian’anmen en passant sous la « porte de La Paix céleste ». Sur le fronton de cette dernière est accroché un portrait de Mao Zedong, rappelant que c’est sur ce balcon qu’il a proclamé, le 1er octobre 1949, la République populaire de Chine.
Résultat de la campagne de propagande qu’il a dû très bien mener, il existe aujourd’hui un véritable culte d’adoration de la part du peuple chinois pour ce personnage très controversé. Son portrait est affiché absolument partout, dans les commerces, les maisons, partout!
Alors, autant vous dire que tout le monde voulait se prendre en photo avec lui devant cette porte, au point que ça bouchonnait presque! Steven vous fait ci-dessous la démonstration du cliché typique!
En conclusion, la Cité Interdite c’est à voir, mais ce n’était pas notre visite préférée. On a vu, on a survécu à la horde de touristes chinois, on y retournera plus!
Balade et découvertes culinaires dans les rues de Beijing
Comme partout, notre activité découverte préférée de la ville aura été de marcher au cœur des rues et ruelles des quartiers plus populaires. Nous essayons de le faire au moins une fois dans chacune de nos étapes pour mieux sentir l’ambiance de la ville, loin des quartiers exclusivement touristiques.
C’est le moyen également de voir de plus proche comment vivent les locaux au quotidien.
C’est ainsi que nous avons goûté aux dumplings chinois à la viande et aux légumes, cuits à la vapeur, que les locaux se bousculent pour manger au petit-déjeuner, accompagnés d’une soupe de riz et de maïs. Le tout coûte la modique somme de 12 yuans=2.30$CAD/personne! La soupe a un goût plutôt neutre, mais s’agence bien avec les dumplings, histoire de s’hydrater le gosier. Ce fut une découverte satisfaisante!
Le restaurant fonctionne à la chinoise. Pas de chichi avec le partage des tables, tant qu’il reste une chaise de libre, on y place les clients. C’est ainsi que nous avons partagé notre petit-déj avec des Chinois avec qui nous ne pouvions échanger que des sourires.
Pour notre dernier souper en Asie, nous nous sommes offert un bon petit restaurant spécialisé dans le canard laqué, comme il y en a des dizaines à Pékin. Beaucoup plus tendre que ce à quoi nous nous attendions, le goût est subtil, mais simple (ce n’est pas du canard à l’orange comme on en trouve chez nous, et c’est tant mieux!).
L’occasion également de découvrir avec désespoir ce que nous avions lu dans plusieurs guides : la nouvelle tendance de la classe moyenne chinoise est de commander beaucoup trop de nourriture au restaurant (et d’en gaspiller plus de la moitié qui terminera à la poubelle à la fin du repas) pour l’unique raison de montrer qu’ils peuvent se le permettre! Tout est dans le paraître en Chine! Quand on se dit que des millions de personnes meurent de faim sur notre planète, un tel spectacle est désolant.
Ce sont dans ces moments que nous avons envie de parler à ces personnes, tenter de les éduquer sur l’impact de leur geste, mais que pouvons-nous faire, nous, pauvres deux touristes qui ne parlent même pas leur langue !?
La ville de Pékin regorge de marchés, de tous types (marché aux thés, marchés aux fleurs, etc.). Nous avons choisi d’aller explorer le Marché Panjiuyan, accessible en métro d’un peu partout (en autant qu’on prenne les bonnes correspondances!). C’est un marché artisanal très fréquenté les week-ends par les locaux surtout!
Le site est très vaste et des centaines d’exposants s’alignent le long des allées, classées par type de produits. Ce sont en fin de compte beaucoup les mêmes choses qui reviennent : cailloux et pierres précieuses, bijoux en pierre, statues et objets en bronze, plumes de calligraphie, peintures et vieux livres!
La partie la plus étrange du marché est celle où les stands vendent des…bouts de papier! Il y en a de tous types : des anciennes cartes postales, des anciennes enveloppes, vieux tickets de caisse ou billets de bus, etc. C’est comme une grande poubelle de recyclage qu’ils auraient renversé au sol et dans laquelle les gens fouillent pour trouver les petits bouts de papier de leur rêve. C’est particulier, mais pourquoi pas!
Nous nous attendions à trouver du thé chinois à acheter ou quelques stands de nourriture sur place, mais nous ne trouverions rien de tout ça!
International Photography Park – la caserne d’Ali Baba du photographe
Ayant besoin de faire nettoyer le capteur de notre appareil photo, Steven avait cherché des noms de magasins photo à Pékin. Il est tombé sur l’adresse du plus grand complexe de matériel photographique du pays, portant le magnifique nom de « International photography and culture science and Technology Park ».
Nous avons dû marcher un peu pour y accéder. L’endroit ne paye pas de mine et ressemble de l’extérieur à un vieux hangar désaffecté!
Mais, à l’intérieur, waouh! Le paradis du photographe / vidéaste. Des dizaines et des dizaines de magasins photo de toutes les marques. Absolument tout y est, neuf ou d’occasion. Si nous pouvions nous le permettre, je crois que Steven aurait rempli un container de matériel dans cet endroit!
À l’étage se trouvent également plusieurs magasins de robes et costumes pour les mariages (de la robe blanche à la robe traditionnelle rouge), mais aussi de maquillage. Et puis, les spécialistes en encadrement et impressions de tirages sont aussi présents.
Bref, tous les prestataires sont rassemblés au même endroit et nous avons vu de nombreux couples y choisir leurs habits de mariages, les femmes essayant les robes et leur futur mari avachi sur le canapé, pianotant sur leur téléphone! (car oui, en Chine, apparemment, le futur mari « participe » au choix de la robe de madame!).
Votre 1ère mission, si vous l’acceptez : trouver des timbres postaux!
On va couper tout de suite court au suspens : on n’en a trouvé nulle part!
Les timbres postaux (ceux qu’on lèche et qu’on colle affectueusement au dos de nos cartes postales) n’existent tout simplement plus en Chine. Aucun bureau de poste n’en a, bien qu’ils vous font tous croire qu’ils en recevront demain!
Il y a même une employée de la poste qui nous a dit : « payez maintenant et je vous promets que dès qu’on reçoit les timbres demain, je vous les colle sur la carte! » Mais oui, on va te croire ma petite dame! 100% sûrs que nos cartes, on les recevra avec une étiquette et non des timbres, mais toi, tu auras fait ta vente, et tu t’en fout!
On n’a pas lâché l’affaire en 4 jours, on a fait 4 ou 5 bureaux de poste… pour finalement finir par baisser les bras et accepter qu’on nous colle des étiquettes. C’est moche, sans charme, mais ça fonctionne… À tous ceux qui ont reçu notre carte postale de la Chine, vous savez maintenant pourquoi vous n’avez pas eu le droit à un beau timbre! 😊
Votre 2e mission, si vous l’acceptez : trouver un ATM qui veuille nous donner de l’argent!
Dans tout notre voyage en Chine, la seule banque qui aura accepté de nous donner de l’argent est la Agricultural bank of China! Par chance, on a trouvé cette banque dans toutes les villes où nous sommes passés.
Mais, à Pékin, il fallait parcourir un bon 3km depuis notre auberge pour trouver une telle banque alors nous avons essayé de retirer dans tous les autres ATM du quartier, en vain… Entre ceux qui n’acceptent pas du tout les cartes étrangères et ceux qui n’acceptent pas NOTRE carte canadienne, on a eu que des refus!
Finalement, Steven s’est décidé à partir faire une marche de santé jusqu’à la Agricultural Bank qui a, une nouvelle fois, accepté de nous délivrer l’argent (ouf!).
Bref, la Chine aura été le premier pays jusqu’ici où nous avons eu du mal à trouver de l’argent liquide, au point où nous nous sommes retrouvés parfois un peu stressés, car on arrivait au bout des réserves.
Notre découverte de la Grande Muraille de Chine (au départ de Pékin) sera résumée dans un prochain article!
C’est ainsi que se termina notre découverte de Pékin, de la Chine et de l’Asie (avec un brin de nostalgie).
Nous sommes contents à l’idée de retrouver un train de vie plus proche du nôtre en Suisse, où nous passerons la semaine suivante avant de retrouver notre famille en France, pour une pause bien méritée!
CONSEILS PRATIQUES
- Si vous avez des difficultés à retirer de l’argent en Chine : essayez chez Agricultural Bank of China. Nous n’avons eu aucun problème avec elle, toutes les autres n’ont pas voulu coopérer!
- Si vous rêvez de manger des céréales au petit-déjeuner le matin parce que les soupes de nouilles ne vous enchantent guère, alors vous en trouverez chez Walmart! On a marché plusieurs kilomètres parfois pour aller nous ravitailler en céréales comme à la maison. Les autres magasins de proximité vendent principalement des flocons d’avoine en paquets de 3kg, pas super pratiques pour les voyageurs que nous sommes!
Attentions aux arnaques aux touristes à Pékin!
Des Chinoises, souvent des femmes avec une tête plutôt sympa, vous accostent dans la rue et commencent à discuter avec vous. Avec insistance, elle vous demandera au bout de 3 minutes votre numéro WeChat (le Whatsapp chinois) pour rester en contact et peut-être aller boire un thé ensemble! Quand le RDV est ensuite fixé, la personne vous emmène dans un salon de thé bien bien chic, boit et discute avec vous puis se casse sans payer, vous laissant la facture sur les bras.
Nous pensons avoir croisé une de ces madames-là dans la rue et, trouvant son comportement plutôt étrange, avons refusé de lui donner notre numéro, malgré son insistance. Elle a souhaité prendre une photo avec nous, on a fait de même, et on est parti!
OÙ DORMIR À PÉKIN?
Auberge 365 INN : Auberge pas mal, qui fait très occidentale par contre, mais assez au calme, malgré son bar/restaurant (mais il faut demander à ne pas être au rez-de-chaussée sinon nos toilettes sont les mêmes que ceux des clients du bar).
Si les chambres et les salles de bain sont maintenues plutôt propres, la cuisine en bas (là où ils cuisinent les plats pour le restaurant) est ABSOLUMENT INSALUBRE! Pas de cuisine pour les clients de l’auberge, seulement une cuisine pour le staff (qu’ils vous prêteront si vous demandez) qui est remplie de coquerelles et autres cafards grouillants, par centaines. Il y en a dans le frigo, dans le micro-onde, partout! Nous l’avons vu, car nous avons dû faire réchauffer un plat dans leur cuisine! Nous ne sommes pas chochottes en temps normal, mais nous n’avions jamais vu autant de bibittes rampantes au mètre carré!
De ce fait, on ne conseillera pas forcément cette auberge ou du moins, pas son restaurant (même si on y a mangé une fois et qu’on est toujours en vie!). De toute façon, la nourriture n’était pas bonne!
(Prix : 117,50 yuans = 22,30$CAD / personne en dortoir de 4, sans petit déjeuner).
OÙ MANGER À PÉKIN?
Restaurant Hutong Roast Duck : Pour y déguster un bon canard laqué, proche de la place Tian’anmen. Il y en a peut-être des meilleurs dans le quartier. Les prix étaient abordables.
Il faut goûter les dumplings cuits à la vapeur. Souvent, ils sont en vente à l’entrée du restaurant. Les meilleurs endroits sont ceux où les locaux se bousculent pour acheter!
Plein de petits restaurants dans le quartier touristique. Les meilleurs sont encore une fois ceux qui ne payent pas de mine.
QUOI FAIRE À PÉKIN ?
Cité interdite : À faire quand on est à Pékin, au moins une fois dans sa vie. Cela fait partie de l’histoire de la Chine (Prix d’entrée : 120 yuans = 23$CAD / personne).
Ne PAS prendre l’audioguide comme nous, car c’est très mal fait (Prix de la location : 40 yuans=7.70$CAD).
Temple of Heaven : Ce n’est pas forcément une visite que nous recommanderions en premier, mais c’est sympa quand même pour une bonne balade (Prix : de tête, c’était 134 yuans =25$CAD/ personne pour avoir accès à tous les sites à l’intérieur du parc.)
SE DÉPLACER DANS PÉKIN
Métro très pratique, qui va partout, même si les correspondances sont parfois assez étranges; il faut bien regarder le plan du métro, car il n’y a pas forcément de correspondance à l’endroit où deux lignes se croisent! (Un trajet en métro : 4 yuans = 0.75$CAD / personne).
Le métro à Pékin ferme à 23h, ce qui n’est pas fort pratique. Après cette heure-ci, il faut prendre les bus (2 yuans = 0.40$CAD / personne). Google Maps peut parfois aider pour savoir quel bus prendre. Mais ça reste Google Maps en Chine donc pas toujours super précis, il nous est arrivé de ne jamais trouver l’arrêt de bus que nous cherchions et, dans ce cas là, ben, on marche…longtemps!!
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