05 Nov Yangshuo – Nos premiers pas en Chine
Après notre passage express mais tellement plaisant à Hong-Kong, il était temps pour nous de rentrer sur le territoire chinois, chose que nous avons faite le 14 août 2018.
Il y a eu beaucoup d’appréhension de la part de Cindy qui ne savait pas trop à quoi s’attendre dans le pays et beaucoup d’excitation de la part de Steven qui avait très hâte de le découvrir!
Première étape : Obtenir le VISA chinois et passer la frontière!
Nous nous étions pas mal renseignés sur les modalités de VISA en Chine. Le plus pratique restait de le demander auprès de l’ambassade de Chine de son pays de nationalité. Chose qui était impossible pour nous sachant que nous partions de Montréal (et non de France).
Obtenir le visa chinois depuis Hong-Kong nous paraissait donc une solution assez commode, sachant que nous voulions y passer. Avec la recommandation de plusieurs voyageurs français, nous nous sommes tournés vers l’agence hongkongaise Forever Bright Trading Limited.
Il existe 13 différents types de VISA pour la Chine, tous sont assez bien expliqués sur leur site internet. Le moins cher qui pouvait convenir à notre situation était un visa de groupe (Group Visa).
Celui-ci peut s’obtenir avec les conditions suivantes :
Ce visa était de loin le moins cher (650HKD = 109$CAD/personne pour un délai d’un jour ouvrable), il aurait fallu compter 1.5 fois ce prix pour un visa individuel renouvelable!
En passant via cette agence, c’est très facile de l’obtenir. Pas besoin de fournir l’itinéraire précis, la preuve d’entrée et de sortie du territoire, les réservations des hébergements sur place ni la lettre d’invitation d’un résident chinois comme certaines ambassades le demandent! De toute façon, on aurait été bien mal barrés si on devait fournir tout ça!
Avec l’agence, il suffit de déposer nos passeports (que nous leur laissons) avec le sticker que nous obtenons lors de l’entrée à Hong-Kong ainsi qu’une photo d’identité sur fond bleu (qu’il est possible de faire sur place pour la somme de 20HKD) et le tour est joué!
Après avoir laissé notre passeport, nous nous sommes sentis un peu tout nus pendant les premières minutes. On venait de quitter pour la première fois notre objet le plus précieux qui nous accompagne absolument partout! Mais, tout compte fait, on se détend en peu de temps et on se dit que, s’ils nous le perdent, Hong-Kong n’est pas une ville trop désagréable à vivre! 😊
Finalement, nous avons retrouvé notre précieux sésame à la remise de notre visa le lundi et on doit avouer qu’on a eu tous les deux un mini soupir de soulagement.
Visa en poche, la Chine nous voilà!
Le visa en poche, nous étions prêts à traverser en Chine le jour suivant.
À 22h la veille de notre passage, nous avons commencé à penser à quelles seraient les étapes des prochains jours. Jusqu’à maintenant, cette technique de « dernière minute » avait bien fonctionné mais on a vite compris qu’en Chine, il nous faudrait changer d’approche.
En effet, acheter un billet de train la veille au soir n’est PAS une bonne idée! En Chine, il y a du monde, BEAUCOUP de monde et les gens aiment se déplacer en train…
Tôt le lendemain matin, c’est donc super motivés que nous partons de Hong-Kong en métro pour rejoindre la station frontière de Lok Ma Chau. De là, nous espérons pouvoir acheter un billet de train chinois pour rejoindre la ville touristique de Yangshuo. Mais, que né ni, les chinois de ce côté de la frontière ne peuvent point nous aider!
On devra donc d’abord sortir de Hong-Kong, ce qui se fait super facilement, puis traverser la rivière de plusieurs centaines de mètres pour rejoindre le poste frontière chinois.
Nous y faisons nos trois premiers constats flagrants :
- Tout est écrit uniquement en mandarin (la langue anglaise vient de disparaitre subitement!), on se met donc en mode : on suit la foule!
- Nous sommes observés sous absolument tous les angles par des centaines de caméras de sécurité. Il y en a de tous types, de toutes tailles. Nous sommes en permanence dans le champ de vision d’au minimum 3 caméras. C’est limite flippant! Bienvenue dans le pays du contrôle!
- Le concept de file n’existe plus. C’est premier arrivé, premier servi! Et vas-y que je te bouscule pour essayer de te passer devant. Tout un monde par rapport à Hong-Kong!
Le passage de la douane chinoise a été très rapide. Notre visa de groupe a fait un peu bugger notre douanière tout frêle –semblerait-il qu’être frêle soit un critère pour entrer dans les forces de l’ordre chinoises– mais ça a finalement fonctionné.
Ouf! Nous voilà en Chine!
Bienvenue dans le pays des contrôles!
Quand tu penses que tu as enfin terminé et que tu es libre d’aller sur le territoire chinois à ta guise, et bah non, il reste encore l’étape du contrôle de sécurité! Nous ne le savions pas à ce moment-là encore mais ce fut le premier d’une longuuuuuuuue lignée!
En effet, en Chine, nous passons nos sacs (et nous-même par la même occasion) dans une machine à rayons X à chaque fois que nous entrons dans le métro, le train ou sur un site touristique. Autant dire que nous aurons eu notre saoul de rayons pendant un mois!
Sans compter le fait qu’il est également obligatoire de présenter son passeport avant d’entrée dans le train. Tout cela couplé au nombre incommensurable de caméras de sécurité qu’il y a ABSOLUMENT de partout, même dans les endroits les plus improbables, autant vous dire que le gouvernement sait où vous êtes et où vous allez en permanence!
La mission du jour : trouver un billet de train!
Du côté chinois, nous rejoignons la gare de Shenzhen Futian dans l’espoir de pouvoir y acheter nos billets de train pour rejoindre Yangshuo dans la même journée.
Première difficulté : se faire comprendre par l’employée de la gare! Bienvenue dans le pays où personne ne parle anglais! On s’attendait à batailler avec la langue car certains voyageurs nous avaient prévenus que peu de gens ne parlent l’anglais mais on doit avouer qu’on ne s’attendait pas à ce que ce soit à ce point-là et surtout pas si près de la frontière avec Hong-Kong!
Ainsi soit-il, nous avons sorti notre plus bel accent chinois pour prononcer le nom des villes que nous voulions rejoindre et devinez-quoi… ça a marché du premier coup!
Les gens dernière-minute que nous sommes ne réussirons cependant pas à avoir de train pour Yangshuo le jour même (on apprendra de notre erreur) et nous devrons attendre pendant 6h à la gare pour prendre un train qui nous mènera au moins à Guangzhou (anciennement Canton). Nous y passerons une courte nuit avant de prendre un autre train pour Yangshuo le lendemain matin!
Première surprise chinoise à Guangzhou
Arrivés tard le soir à Guangzhou, nous avons eu notre première petite galère chinoise : l’hôtel que nous avions réservé ne se trouvait pas à l’adresse indiquée. MAPS.ME n’était pas d’une grande aide sur ce coup-là et Google Maps complétement inutile (ou presque)! Comme Google est interdit en Chine, il n’est pas renseigné suffisamment pour être précis et manque cruellement d’information.
Heureusement, nous avons été aidés dans la rue par un charmant chinois qui parlait anglais (c’est rare!) et qui s’est proposé d’appeler l’hôtel pour nous, tout ça pour se faire dire que notre réservation a été annulée. JOIE! Avec son aide, nous retrouverons heureusement un autre hôtel rapidement.
Trop contents d’avoir trouvé un lit pour la nuit, nous ignorerons les coquerelles courant sur le sol et nous nous mettrons au lit sans plus tarder, pleins de gratitude pour ce monsieur qui nous a apporté son aide, sans ne rien demander en retour.
Yangshuo, petite ville touristique prisée par les chinois, à l’ambiance parfois…spéciale!
L’arrivée jusqu’au village de Yangshuo est un peu pénible bien que plutôt facile. La gare de train se situe à 45 minutes de route de la ville, sur la commune de Xingping. Un système de bus est en place pour rejoindre la ville.
Pour une ville touristique connue pour ses paysages de pains karstiques à couper le souffle et prisée des familles chinoises, les ruelles de Yangshuo nous paraissaient bien calme en pleine journée, lui donnant un air de petit village isolé, malgré ses 300 000 habitants.
Remarque, c’est pas mal petit pour une ville chinoise!
Rien que depuis les rues de la ville, nous pouvons apercevoir les montagnes qui l’entourent. Les premiers pains karstiques sont très proches et donnent l’impression que les bâtiments sont tous petits.
La rue West Street est la plus connue de la ville, bien qu’elle n’ait rien d’authentique. Le long de celle-ci s’alignent des dizaines de magasins de souvenirs ou de vente de spécialités culinaires chinoises toutes plus étranges (et puantes) les unes que les autres mais dont semblent raffoler les chinois.
Mais, c’est à la nuit tombée que nous pouvons goûter réellement à l’ambiance électrique de la ville, dont toute l’activité est alors rassemblée autour de la West Street. La musique y retentit à tout va et les vendeurs, tous armés de leur micro, crient en chinois la promotion de leurs produits.
Un peu plus loin, des animateurs un peu fêlés font participer les passants à la préparation de la pâte de piment, spécialité culinaire de la région qui sert à relever tout une série d’aliments séchés (viande émincée séchée, poisson, champignons, fèves…). Cela donne des situations parfois comiques qui nous auront bien fait rire.
Et puis, la cerise sur le gâteau revient aux hôtesses de boites de nuit qui se trémoussent, à moitié nues ou déguisée en chat, devant les baies vitrées du lieu donnant sur cette rue si bon enfant. Tout comme nous, parents, enfants et vieillards s’arrêtent, à la fois hilares et bouche-bées, devant ce spectacle complétement WTF!
Pour une première halte chinoise, nous ne sommes pas déçus! 😊
Tour en vélo dans les alentours de Yangshuo
Le lendemain, nous partons découvrir les alentours de la rivière Yulong à vélo. Depuis Yangshuo, nous pédalons au milieu des rivières entre les pains karstiques sur des petites routes quasi désertes, très agréables. Nous traversons des petits villages isolés et calmes où nous trouverons non sans joie à manger!
Petite photo de bouffe pour vous faire saliver, ça faisait longtemps! 🙂
Les riverains sont d’une grande gentillesse et nous saluent avec le sourire lors de notre passage. Nous croisons également quelques grimpeurs s’exerçant sur les parois, de quoi donner l’envie à Steven de recommencer l’escalade à son retour!
Nous avons pédalé plus de 30km ce jour-là et sommes même repassés 2 fois au même endroit (ça arrive à tout le monde de se perdre non!?).
Se perdre, c’est rigolo, mais quand on commence à être à court de notre réserve d’eau et qu’il fait 35 degrés à l’ombre, ça l’est beaucoup moins… Steven a dû finalement abandonner Cindy, épuisée et au bord du malaise pour aller acheter de l’eau au fin fond d’une maison sombre dans un petit village à moitié vide. Il y a fait la belle rencontre d’une vache, garée devant le commerce, attendant son papi qui jouait aux cartes à l’intérieur. Nous voilà au fin fond du trou du cul du monde et on adore ça!
Sur les chemins, nous croiserons seulement quelques touristes occidentaux sur leur vélo. Nous trouverons les touristes chinois le long des grandes routes sur leurs scooters électriques ou bien sur les petites embarcations sur l’eau, se suivant à la queue leu leu. Le genre de tourisme que nous adorons! FAUX!!
Notre meilleure rencontre de la journée restera la mamie dont nous avons visité la maison, ouverte au public. Cette dernière est une construction typiquement chinoise datant d’il y a plusieurs centaines d’années et qui a sans doute abrité plusieurs générations de la même famille depuis.
La mamie y faisait sa vie alors que nous étions autour, gênés par peur de déranger. Toute contente, elle nous a semble-t-il partagé l’histoire de sa maison et de sa famille dans sa langue, nous n’avons donc rien compris même si cela semblait très intéressant! Avec des gestes, des sourires et le toucher, nous avons tout de même pu communiquer avec elle et avons passé un moment mémorable en sa présence. C’est un plaisir de laisser quelques billets à des gens comme ça, d’une bonté incroyable.
Xingping – le clou du spectacle
Village historique chinois
La propriétaire de notre auberge nous a conseillé, pour notre 3e jour, de nous rendre à Xingping, village ancien chinois qui a été gardé en l’état, à 45 min de route de Pingyao. Sans trop d’attente, nous avons donc rejoint le terminus de bus de Pingyao dans le but de rejoindre Xingping.
Au terminus de Pingyao, nous nous faisons littéralement sauter dessus par des femmes voulant nous vendre, avec insistance, des billets de mini-bus pour Xingping. Elles y mettaient tellement de passion, allant même jusqu’à nous faire agripper le bras, que nous avons dû lever un peu la voix pour qu’on nous laisse de l’espace personnel – concept d’ailleurs inconnu en Chine- et nous nous sommes rendus au comptoir officiel pour acheter un billet de grand bus, que nous jugions plus sécuritaire.
Comme rien n’est indiqué en anglais, même pas le nom des villes, trouver son bus à la gare routière relève de toute une mission! Il faut être plutôt bon au jeu des 7 erreurs et comparer les symboles entre l’écriteau sur le bus et notre billet. Heureusement, nous avons été une nouvelle fois aidés par une touriste chinoise parlant un peu anglais, qui est venue de son plein gré nous apporter son aide. Définitivement, les chinois sont d’une profonde gentillesse, nous sommes super reconnaissants.
En Chine, pas facile de savoir où se rend le bus.
La vieille ville de Xingping est mignonne mais pas très grande et se traverse donc rapidement. La plupart des anciennes habitations ont été transformées en boutiques mais il est encore possible de voir quelques anciens dans leur maison, très sombre et rudimentaire.
Le paysage des billets de 20 yuans
C’est à Xingping que se trouve la vue qui est dessinée sur les billets de 20 yuans. Autant dire que le lieu en question est bourré de touristes et largement exploité pour leur soutirer le plus d’argent possible. On a pu trouver un petit coin sympa et tranquille pour réaliser nous aussi la même photo que tout le monde.
Le truc c’est qu’en Chine, un coin tranquille de solitude ne dure jamais longtemps. Il suffit qu’un touriste chinois vous voit y faire une photo pour que des dizaines d’entre eux rappliquent au même endroit dans les 30 secondes qui suivent. Mieux vaut donc être rapide pour faire sa photo!!
Parce que les chinois aiment beaucoup les balades en bateau, tout est aménagé pour cette activité qui, pour le coup, est loin d’être calme et reposante. Les centaines d’embarcations se suivent à la queu leu leu sur la rivière dans un boucan assourdissant, rompant le charme du lieu.
Point de vue Laozhai Hill
Pour trouver un peu de calme, nous avons dû grimper au point de vue Laozhai Mountain accessible depuis la vieille ville de Xingping (MAPS.ME est d’une grande aide pour trouver le point de départ du sentier, qui n’est pas indiqué).
La montée est assez exigeante mais totalement faisable. Elle nous permet d’atteindre le sommet en 40 minutes de marche environ, d’où nous avons une vue totalement éblouissante à presque 360° sur la vallée et les montagnes alentours.
C’est pour nous la plus vue de toute la Chine et certainement l’un des top 3 de tout notre voyage jusqu’à maintenant (avec Roy’s Peak en Nouvelle-Zélande et Vang Vieng au Laos).
Nous passerons une bonne heure là-haut à contempler les paysages alentours et s’imprégner de ce si beau moment.
Le sentier est très peu emprunté car un énorme panneau du gouvernement indique à l’entrée que l’accès est interdit et qu’ils ne seront nullement responsables dans le cas où un accident devait survenir. Seuls les « rebelles » se trouveront donc au sommet, et c’est mieux comme ça!
C’est sur cette vue magnifique que se terminera notre séjour à Yangshuo, qui restera une première halte chinoise bien agréable.
Petit récapitulatif de ces premières journées en vidéo:
CONSEILS PRATIQUES
OÙ OBTENIR SON VISA POUR LA CHINE?
- Agence Forever Bright Trading Limited : Située à Hong-Kong, cette agence est très efficace et sérieuse. Nous pouvons obtenir notre visa dans la journée même. Plus le délai est court, plus ça coute cher, bien évidemment. Ils répondent rapidement aux emails en anglais ce qui permet de leur poser toutes les questions nécessaires en amont de notre venue.
OÙ DORMIR À YANGSHUO?
- Auberge Climbers inn : Auberge très simple et sans vraiment de charme, très bien située à deux pas de la West Street où se trouvent tous les restaurants et les animations nocturnes. La propriétaire est une mordue d’escalade et est plutôt sympathique. Notre chambre ne donnait pas sur la rue donc était assez calme. L’établissement est tenu très propre et il y a un distributeur d’eau potable pour remplir la bouteille (Prix : 100 yuans =19$CAD /nuit en chambre double).
OÙ MANGER À YANGSHUO?
- Nous n’avons pas d’adresse particulière à donner. Les restaurants dans le quartier touristiques sont assez chers et pour la plupart pas très bon. Nous avons mangé notre meilleur repas dans un boui-boui situé un peu en retrait où le principe est de choisir ses ingrédients dans un frigo, le tout sera ensuite revenu sur le feu par les cuisiniers et servis avec du riz à volonté pour la modique somme de 15 yuans = 2.85$CAD / personne.
COMMENT SE RENDRE À YANGSHUO?
- Depuis Shenzhen : Prendre un premier train depuis la gare de Futian (accessible en métro depuis la frontière) pour rejoindre Guangzhou South (Prix : 82 yuans = 15.50$CAD / personne) puis un second train de Guangzhou South jusqu’à Yangshuo (Prix : 140 yuans = 26.50$CAD/personne). Il y a apparemment d’autres solutions en partant de gares différentes mais nous proposons seulement la solution que nous avons prise.
- Depuis la gare de train de Yangshuo : Acheter un billet de bus bleu au point d’information à la sortie de la gare avant de monter dedans (Prix : 20 yuans = 3.80$CAD / personne). Celui-ci dépose au centre touristique situé au sud de Yangshuo. De là, possibilité de prendre le mini-bus local pour rejoindre West Street (1 yuan = 0.20$CAD / personne).
COMMENT SE RENDRE À XINGPING?
- Depuis le terminus de bus de Yangshuo, prendre un grand bus (départ toutes les 45min) ou un mini bus (départ toutes les 10min). Dans les deux cas, le prix est de 10 yuans = 2$CAD par personne. Le bus dépose à la gare routière de XingPing, à deux pas de la vieille ville. Note : le mini-bus est payable à l’intérieur du bus, même si les employés se sont amusés à nous faire croire que nous devions acheter un ticket au comptoir! 🙂
QUOI FAIRE À YANGSHUO ET SES ENVIRONS?
- Balade en vélo dans la Yulong Scenic Area (Dragon Bridge, ancien village Longtan, Moon Hill – que nous n’avons pas fait).
- Visite de Xingping, sa vieille ville, son point de vue Laozhai Hill et la vue du billet de 20 yuans.
Gil
Publié le 10:19h, 05 novembreEncore merci pour toutes ces photos, cela nous permet de vivre un instant ce voyage avec vous !!!
Magnifique !