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Puerto Varas – Randonnée au pied du volcan Osorno

Après notre escale prolongée et riche en activités diverses à Bariloche, il était temps pour nous de reprendre la route pour avancer un peu dans notre périple jusqu’à Puerto Varas au Chili.

Pour rejoindre le nord de l’Argentine, nous avons décidé de remonter par le côté chilien, à l’ouest de la cordillère des Andes, ce qui permettrait de faire escale près des volcans ainsi qu’à la fascinante ville de Valparaiso et la capitale chilienne : Santiago.

Nous avons longuement hésité à visiter les îles Chiloé au Chili pour finalement faire le choix de les omettre, sans regret. Parce que « Choisir, c’est renoncer! ».

Traversée des Andes jusqu’à Puerto Varas au Chili

Nous avons pris la route pour Puerto Varas, au Chili, depuis Bariloche, en Argentine, le 24 novembre 2018 (jour de nos 8 mois de voyage, yeah!!!).

Le trajet en bus a pris 6h30, incluant le passage des deux douanes, celle de sortie d’Argentine et celle d’entrée au Chili. Pas de problème particulier à ce niveau-là, hormis que la totalité de nos sacs a été sortie des soutes, alignée sur des tables et soumise au contrôle des chiens à la recherche de substances illégales, mais aussi et surtout de nourriture fraîche ou d’origine animale que les passagers tenteraient de faire entrer au Chili.

À notre grande surprise, nous avons appris ce jour-là que même le miel en pot ne peut pas entrer au Chili, aussi sain que ce produit puisse être!

La route qui traverse les Andes est très belle, mais sinueuse, ce qui a valu à Cindy quelques maux de cœur! Au sommet, peu avant le premier poste douanier, il restait même quelques plaques de neige.

L’arrivée à Puerto Varas à presque 20h un samedi soir, dans un quartier modeste reculé par rapport au quartier touristique – que nous découvrirons par la suite – a été digne d’une arrivée dans un village fantôme.

Déposés en plein milieu de nulle part par le bus, MAPS.ME nous informait que nous étions à plus de 3km de notre auberge. Impossible de trouver un taxi disponible (et pourtant, ce ne sont pas les taxis qui manquaient dans cette ville!) et nous n’avions aucune donnée internet sur notre téléphone pour commander un UBER (pour une fois que UBER était disponible en plus!).

Finalement, c’est à pied que nous rejoindrons notre auberge, avec tout notre barda sur nos petits dos qui commencent sérieusement à fatiguer!

On s’est dit que l’avantage en marchant, c’est qu’on trouverait plus facilement un petit commerce où acheter quelques vivres pour le soir même… Tout comme les taxis, ce ne sont pas les p’tites échoppes qui manquaient, presque chaque famille en tient une devant la maison familiale, mais, entre celles fermées et celles dont les conditions sanitaires ne nous inspiraient point, on en a bavé pour trouver de quoi manger ce soir-là!

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On trouvera finalement un petit supermarché peu attirant, mais rempli de gens sympathiques prêts à servir ces deux étrangers chargés et un peu paumés que nous sommes!

On arrivera finalement à la nuit presque tombée dans notre auberge « Climb House » aménagée dans une vieille grange restaurée où nous avons été superbement accueillis par le propriétaire Javier et le super chat gardien des lieux : « Truli » (que nous surnommerons « Truli fantastique »!).

Ce dernier a immédiatement fait des genoux de Steven son lieu favori! Décidément, Steven a quelque chose d’inné avec les animaux!

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C’est également dans cette auberge que nous avons fait la rencontre de Maryon et Kevin, que nous recroiserons un mois plus tard en Bolivie! Si vous nous lisez, on vous fait des bisous!

Puerto Varas, village vacances des familles chiliennes

Puerto Varas est une petite ville de 37 000 habitants (tout de même!), située dans la région des lacs. La ville est surnommée « la ville aux roses ». On ne sait pas vraiment pourquoi, mais on a pu remarquer que cette fleur était partout, dans presque toutes les cours des maisons.

La ville a été fondée en 1854 par des immigrants allemands. C’est pourquoi nous y retrouvons encore aujourd’hui nombreuses traditions et produits allemands. Par exemple, la ville célèbre son Oktoberfest chaque année. On peut également y trouver des bières de microbrasserie et des pâtisseries allemandes!

Puerto Varas est un village touristique pour les Chiliens, qui viennent s’y relaxer au bord de son lac Llanquihue. Ce dernier est d’une clarté et d’une propreté incroyable, l’eau y est même turquoise à certains endroits! D’ailleurs, les locaux font très attention à cette richesse et des panneaux tout au long de la plage indiquent de prendre soin de l’environnement, pour la santé des enfants qui s’y baignent et, c’est plutôt bien respecté!

Le weekend, des familles entières viennent se tremper dans le lac, dans une eau gelée, quand la température extérieure ne dépasse même pas les 18°C! Nous avions notre veste sur le dos que les Chiliens s’y baignaient en maillot de bain!

En semaine, ce sont les entraînements sportifs qui ont lieu sur la plage et dans l’eau, alors que les pêcheurs attendent que le poisson morde, debout sur leurs rochers, avec vue sur les magnifiques volcans Osorno et Calbuco, tous les deux actifs.

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En 3 jours, nous aurons passé une journée entière à explorer la ville, sa plage et son étrange musée Pablo Fierro créé par l’artiste peintre très doué du même nom, qui est en train de se créer une maison complètement farfelue!

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Le lac est longé d’hôtels et autres restaurants touristiques. Les ruelles plus résidentielles, où vivent les vrais locaux de manière beaucoup plus modeste, se trouvent quant à elles en retrait du lac, sur les hauteurs de la ville. Nous promener dans ces endroits est ce que nous préférons dans tous les lieux que nous visitons.

Au-delà des sites touristiques payants, ces balades sont pour nous beaucoup plus enrichissantes, en découvertes surtout, mais aussi en rencontres.

Bien sûr, les locaux que nous croisons ne deviennent pas nos amis, mais pour nous, leur réponse à nos « holà » font du bien, créent un contact, et ce, encore plus quand il vient avec un sourire qui égaye leurs visages durcis par le soleil.

Les maisons sont rustiques dans ces quartiers-là. Une dalle en béton en guise de sol, des murs de planche en bois bien souvent découpées avec la forme typique de la ville (arrondies en bas) et peintes pour la plupart en tons de rouge, et une tôle en guise de toit.

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Les cours des maisons sont toutes dans un bordel sans nom (ce qui est une pratique très typique d’Amérique du Sud, semblerait-il) et bien sûr, celles-ci renferment autant de chiens qu’il y en a vagabondant dans les rues.

C’est à Puerto Varas, dans ces quartiers, que nous avons senti le plus de regards sur nous et l’appareil photo autour du coup de Steven, bien qu’il le cache toujours du mieux qu’il peut. Sans forcément nous sentir en danger, nous avons quand même redoublé un peu notre vigilance.

Notre meilleure rencontre à Puerto Varas sera avec un grand-père sans âge qui avait visiblement envie de discuter. Dans un accent incompréhensible, tout en mangeant son dentier, il nous a indiqué un point de vue où monter pour avoir une belle vue sur la ville. Enfin ça, il nous l’a dit seulement au bout de 10 minutes de discussion durant lesquelles il nous a raconté sa vie.

Il nous a aussi appris qu’il avait appris un peu de français à l’école qui, à l’époque, était une langue obligatoire pour tous les enfants. Aujourd’hui, celle-ci n’est plus enseignée, détrônée par l’anglais. On a même eu le droit à une petite démonstration de français de sa part, plutôt pas mal pour l’avoir appris il y a 70 ans!

Malheureusement, le point de vue qu’il nous a conseillé était comme celui que nous avions fait quelques heures auparavant au « Cerro Philippi » : nul! Il y a tellement d’arbres au sommet que la vue est complètement obstruée, dommage!

Comme on s’était quand même fait deux montées en peu de temps, ce qui représente un effort tout de même… la dernière mission du jour consistait donc à trouver…le réconfort!

Si vous suivez nos articles sur le blog, vous aurez sans doute deviné en quoi ce dernier consistait! À nous la gaufre chocolat crème glacée! Hmmm

glace puerto varas chili

Petit point écologique sur le saumon de la région des lacs du Chili

On profite de ce petit chapitre pour faire un petit aparté écologique sur l’élevage de saumon du Chili, plus particulièrement à Puerto Montt, la capitale de la région des lacs, qui se situe sur la côte, à 20km au sud de Puerto Varas.

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Le point Écologie

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Les eaux salées autour de Puerto Montt et des îles Chiloé furent le lieu d’élevage intensif du saumon chilien. Ce dernier fut importé au Chili il y a une centaine d’années. À partir du milieu des années 80, son élevage s’est développé de manière intensive dans des cages immergées.

Très vite, le Chili est ainsi devenu le second producteur de saumon au monde, après la Norvège.

Dans les années 2000, des milliards de dollars ont été investis dans les fermes d’élevage de saumon à Puerto Montt et dans les eaux Patagoniennes jusqu’au détroit de Magellan. L’industrie du saumon prévoyait alors de doubler en taille d’ici 2020, pour ainsi devenir le plus important producteur de saumon au monde.

Mais ça, c’était le plan…

En plus d’une récession globale au pays qui a mis à mal l’industrie du saumon, celle-ci a été frappée par une soudaine maladie appelée Infectious Salmon Anemia (ISA) à partir de 2007.

Entre 2007 et 2010, la production de saumon au Chili a chuté de 400 000 à 100 000 tonnes. Ce sont 26 000 emplois qui ont été perdus dans la région et plusieurs industries reliées au saumon ont fait faillite.

À vouloir produire en trop intensif et gagner plein d’argent, ils se sont faits prendre à leur propre piège… Mais, les spécialistes avaient prévus que cela arrive. Ces derniers avaient lancé l’alerte depuis longtemps que la forte concentration organique créée par les défections des saumons et l’excès de nourriture qui leur était donné impacteraient les poissons d’élevage ainsi que les poissons sauvages endémiques des lieux.

Tous les emplois perdus déclenchèrent une crise auprès de la population qui s’exprima par une augmentation des délits notamment à Puerto Montt ainsi que le doublement du taux de suicides…

Même si depuis 2012, l’industrie du saumon revient peu à peu, en partie grâce au marché émergent au Brésil, nous avons lu qu’il fallait quand même redoubler de prudence à Puerto Montt où le taux de vol était un peu plus élevé qu’ailleurs.

À noter que dû à ce passé peu glorieux, il est déconseillé de manger du saumon chilien auquel il faut préférer le saumon norvégien ÉLEVÉ EN NORVÈGE (car il y a des compagnies norvégiennes qui élèvent le saumon en Chili…).

De plus, il faut savoir que tout le saumon chilien de « qualité » est exporté. Ainsi, si vous voyez du saumon au menu au Chili, c’est soit que celui-ci a un défaut quelconque, soit qu’il s’est sauvé de son élevage et qu’il est donc considéré comme « sauvage »… Il faut donc être prudent.

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Petite note sur le volcan Calbuco

C’est l’un des deux volcans que nous pouvons apercevoir au loin, depuis le village de Puerto Varas.

volcan chili

À gauche, le volcan Osorno. À droite, le volcan Calbuco.

Culminant à 2015m d’altitude et couverts de glaciers à son sommet, ce volcan actif est entré en éruption brusquement, sans signe avant-coureur, en avril 2015 (alors qu’il n’avait eu aucune éruption depuis 1972), obligeant l’évacuation rapide de milliers d’habitants de la région. Nous avons discuté avec une petite fille d’environ 8 ans qui, marquée par cet évènement, nous a raconté qu’elle a dû fuir avec sa famille!

D’ailleurs, devant le danger d’un tel évènement, toutes les routes du coin sont équipées de panneaux de circulation qui indiquent les directions à prendre en cas d’éruption des volcans!

Vu les images de cette éruption qu’on trouve sur internet (allez y jeter un oeil!), nous étions bien contents que le volcan reste endormi pendant notre passage!

À la conquête du Volcan Osorno!

Après une petite journée au calme pour permettre à Cindy de se remettre sur pied suite à une petite baisse de forme, nous avons pris un bus local jusqu’à la minuscule bourgade de Petrohué, d’où nous sommes partis à la conquête du volcan à la forme parfaitement conique : Osorno!

Les bateaux attendant les touristes au petit port de Pétrohué

Ce strato-volcan de forme conique, culminant à 2652m et couvert d’un glacier à son sommet, est un des plus actifs dans le sud des Andes chiliennes. Sa dernière grosse éruption date de 1869.

Bon, quand on dit « partir à la conquête », n’allez pas croire qu’on a fait un exploit de fou non plus!

Le « paseo de la desolación » est un sentier demandant, grimpant en partie sur le volcan, de 8h de marche aller-retour pour de bons marcheurs, avec 1000m de dénivelé en montée, puis la même en descente. Bien trop fainéants, nous ne l’avons fait qu’en partie en nous débrouillant pour faire une boucle, et ainsi ne pas passer au même endroit deux fois (parce qu’on n’aime pas ça!).

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La randonnée est magnifique et change de ce que nous avons pu voir jusqu’à maintenant : volcan enneigé en toile de fond, sol de roches et de sable volcaniques presque noirs, végétation rare mais colorée (les fleurs jaunes donnaient un aspect singulier au décor), bord de lac, nous en avons pris plein les yeux.

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On s’est sentis tout petits lorsque nous montions en direction du volcan dans une ancienne traînée de lave qui a, par la suite, tracé le chemin aux eaux de fonte du volcan jusqu’au lac « Todos los santos » en contrebas. Un vrai paysage de désolation… le sentier porte très bien son nom.

D’ailleurs, nous n’y avons croisé quasiment personne, rendant l’atmosphère parfois inquiétante…

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Sous un soleil brûlant duquel il fallait se protéger, nous avons trouvé la montée quand même exigeante, de par la nature du sol, sableuse, qui nous faisait reculer d’un pas quand nous en faisions deux en avant.

La vue depuis le « Mirador Los Alerces » d’où nous avons pique-niqué, coincés entre le volcan endormi et le lac en contrebas, valait la peine d’en baver un peu. Quel paysage époustouflant!

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C’est parce que nous voulions rester avec ces images magnifiques, satisfaisantes et ressourcantes de cette puissance de la nature qu’est le volcan Osorno, que nous avons décidé de prendre le lendemain la route direction Valparaiso directement, sans faire d’arrêt à la très réputée ville de Pucon, où nous aurions également pu explorer son volcan.

Le prochain article portera donc sur la colorée Valparaiso, ville d’artiste qui fut un grand coup de cœur pour nous!

CONSEILS PRATIQUES

OÙ DORMIR À PUERTO VARAS?

  • Climb House hostel :Ancienne grange rénovée au bord du lac. Elle possède une grande salle d’escalade au rez-de-chaussée, dont peuvent bénéficier les clients de l’auberge. L’auberge se trouve à l’étage. Petite mais très mignonne, c’est une des auberges les plus confortable que nous ayons faite. La cuisine est très bien équipée pour pouvoir se faire à manger, les lits sont confortables et le chat « Truli » qui se prend pour un chien met la bonne ambiance dans l’auberge. Le seul inconvénient est que ça sent fort la magnésie en après-midi quand les locaux s’entrainent à l’escalade. De plus, on les entend beaucoup jusqu’à 22h le soir.

    Il y a un grand supermarché à 1km. L’arrêt de bus pour Pétrohué est à quelques mètres. Possibilité de louer des vélos au loueur qui partage la même cour que l’auberge. Grande terrasse et jardin pour faire un BBQ. Bref, auberge top, on recommande 100%! (Prix : 9000 CLP =17,80 $CAD / personne / nuit en dortoir de 6).

OÙ MANGER À PUERTO VARAS?

  • On a cuisiner tous nos repas à l’auberge pour économiser un peu car le Chili, ça coute cher!!
  • Pour le goûter, Heladeria Pudu : Franchement, la glace et la gaufre étaient bien médiocres. On n’a pas compris pourquoi il y avait tant de file au comptoir. On ne recommande pas vraiment.

COMMENT SE RENDRE À PUERTO VARAS ?

  • Depuis Bariloche, il y a plusieurs compagnies qui s’y rendent, pour des prix similaires. Nous, on a pris la compagnie Andesmar Chile (Prix : 600 ARS = 21$CAD / personne).


 

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