11 choses (inutiles) à savoir sur la Bolivie

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern »][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004351010{padding-bottom: 1em !important;} »]Que d’aventures en Bolivie, de Tupiza jusqu’à La Paz en faisant une longue pause dans la capitale Sucre, nous y aurons passé un super séjour de plus d’un mois.

Et, comme nous avons pris des cours d’espagnols pendant trois semaines, nous avons pu échanger avec beaucoup de locaux sur les traditions et la vie dans le pays.

C’est l’occasion de vous partager quelques anecdotes sur la Bolivie!

Les choses inutiles à savoir sur la Bolivie

1.  La feuille de coca est un des symboles les plus forts du pays! Sa culture rendue légale par Evo Morales en 2013, cette plante fait surtout parler d’elle à l’internationale pour la drogue qui en est issue : la cocaïne.

D’un côté, la consommation de la feuille séchée est une tradition plus que millénaire dans la région de l’altiplano, où elle est sacrée et, depuis toujours, appréciée pour ses vertus (elle permet entre autre une meilleure résistance à l’effort, et atténue la sensation de faim).

C’est aussi un excellent remède contre le « soroche » (ou mal des montagnes). La feuille n’est pas hallucinogène, ses effets sont ceux d’un simple excitant, comme le café. La culture de la coca reste donc autorisée, notamment dans la région des Yungas (vallées semi tropicales à quelques heures de La Paz, par exemple à Coroico), et la Bolivie est aujourd’hui l’un des rares pays où l’on peut s’en procurer librement. Pourtant, en volume de production, le pays est loin derrière la Colombie!

Cette production est néanmoins soumise à des quotas correspondant à la consommation traditionnelle. En gros, si les producteurs cultivent des dizaines d’hectares dans leur champ, on va se douter que c’est pas pour en faire du thé! La surface de plantation est donc limitée pour chaque producteur.

En Bolivie, il est courant de se faire offrir un maté de coca au restaurant, ou de croiser sur l’altiplano des paysans, des mineurs ou des chauffeurs de taxi, une boule de feuilles coincée sous la joue.

La cocaïne, quant à elle n’est pas vraiment consommée dans le pays. Le premier consommateur sont…les États-Unis, et c’est eux qui en font le plus la guerre. Il faut dire qu’à 20 000$ le kilo, c’est un marché plutôt rentable.[/vc_column_text][vc_single_image image= »20352″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004457752{padding-top: 1em !important;padding-bottom: 1em !important;} »]

2. La Bolivie n’a plus d’accès à la mer! Ceci est un traumatisme bien ancré pour tous les boliviens qui ont perdu une partie de leur territoire suite à la guerre avec le Chili. D’ailleurs, sur le drapeau du pays, l’enseigne a neuf petites étoiles qui représentent chaque département et une dixième étoile qui symbolise la région côtière de Littoral qu’ils ont perdue au Chili pendant la guerre du Pacifique de 1879.

Ce manque d’accès à un océan a un effet négatif sur les importations et exportations du pays. Il est par exemple très difficile de sortir du pays toute production agroalimentaire (comme par exemple le café) à cause des contraintes douanières (monétaires et sanitaires) avec les pays limitrophes.

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3. L’eau est impropre à la consommation presque partout en Bolivie. La plupart des villes ont une eau tellement contaminée que de nombreuses études effectuées en Europe prouvent qu’aucun être humain ne devrait en boire… et pourtant, dans la majorité des cas, comme à Tupiza, les gens n’ont pas le choix.

Comme l’eau embouteillée est plus cher que les bouteilles de sodas, la majorité de la population ne boit que très peu d’eau qu’ils remplacent par des sodas tous plus sucrés et toxiques pour la santé, comme notamment du Coca-Cola, qui s’affiche partout sur les publicités (à la TV, placement de produits sur les plateaux de télévision, de grandes fresques publicitaires sont même peintes notamment sur les commerces et les maisons, dans les milieux les plus reculés. Si on n’appelle pas ça de la propagande, on ne sait pas ce que c’est…). [/vc_column_text][vc_single_image image= »20356″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004336794{padding-top: 1em !important;} »]

4. La poste bolivienne, ECOBOL, a fermé le 1er mars 2018! Déjà que le métier de « postier » n’existait pas en Bolivie et que d’envoyer ou recevoir du courrier était extrêmement difficile, c’est devenu tout un challenge maintenant. Un nouveau service privé d’acheminement de courrier a été mis en place depuis.

Il n’y a pas de boite au lettres aux domiciles, ni de code postaux en Bolivie.

En 2018, le gouvernement a décidé de fermer les services de postes, considérés comme trop chers. Ainsi, ce sont 30 tonnes de courrier non distribué qui se sont retrouvées coincées dans les postes du pays.
Apparemment, le gouvernement travaillerait à trouver un remplaçant de ECOBOL d’ici la fin de l’année, affaire à suivre…

Dernière note concernant le courrier en Bolivie, toute enveloppe ou paquet est vérifié à la poste avant l’envoi. Il est donc impératif de ne pas fermer le contenant avant d’être au bureau de poste.

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5. On trouve des taxis de partout car personne n’a de voiture. Pour quelques bolivianos, on peut alors se rendre d’une ville à une autre. Le principe est simple, le taxi ou le mini bus part… dès qu’il est plein! Parfois c’est très rapide, et parfois il faut attendre une heure ou plus.

De plus, on ne croise aucun scooter, presqu’aucune moto et de temps en temps, des pickups pour ceux qui peuvent se le permettre. À moins d’être à La Paz, il y a donc en général peu de trafic sur les routes du pays, et ce n’est pas plus mal comme ça car, niveau sécurité, c’est pas fou!
En effet, les gens conduisent très vite et la ceinture de sécurité est un accessoire inutile dans chacun des véhicules que nous avons empruntés. Les enfants, quant à eux, voyagent plus souvent debouts sur un siège ou sur les genoux de leurs parents qu’assis sur le siège en sécurité! [/vc_column_text][vc_single_image image= »20357″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004321888{padding-top: 1em !important;padding-bottom: 1em !important;} »]

6. Il existe plusieurs communautés dans le pays. Les plus connues sont certainement les Quechuas (non ce n’est pas qu’une marque de sport d’une grande enseigne française…). Le nom officiel du pays est d’ailleurs l’État plurinational de Bolivie.

Cette multitude de cultures est aussi un défi pour réunir autant de langues différentes. Même si l’espagnol est l’une des langues officielles, de nombreuses personnes ne le maîtrisent que partiellement (seul 61% de la population en 2012) et parlent une des 35 autres langues officielles (les plus pratiquées étant l’aymara et le quechua)![/vc_column_text][vc_single_image image= »20358″ img_size= »full » alignment= »center » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004311143{padding-top: 1em !important;} »]

7. Il est estimé qu’un million d’enfants travaillent en Bolivie, alors que c’est, techniquement, interdit par la loi (tout du moins en-dessous de 14 ans). Mais, cette même loi reste ouverte et stipule que si le travail de l’enfant est dans le but d’aider les parents, alors il est toléré… Normalement, les enfants n’ont pas le droit de travailler dans les mines, les fabriques de briques ou encore les hôpitaux.

Afin que les enfants puissent continuer de fréquenter les écoles (normalement obligatoire de l’âge de 5 ans jusqu’à la formation à un métier) tout en pouvant aider leurs parents au travail, le gouvernement a aménagé des horaires d’école spéciales leur permettant d’y aller qu’une demie-journée par jour. Cependant, avec presque 20% de la population qui se trouve dans une situation d’extrême pauvreté (vivant avec moins de 2$ par jour), il n’est pas rare de voir de très jeunes boliviens loin des bancs d’écoles.

Dans les villes, on retrouve de nombreux enfants sur les places centrales proposant leurs services de cirage de chaussures ou encore qui chantent contre quelques pièces de monnaie. À Potosi, il y avait beaucoup de mendicité infantile, ce qui nous a rappelé certaines scènes à Sapa, dans le nord du Vietnam. Une triste réalité dans l’un des pays les plus pauvres d’Amérique du sud.[/vc_column_text][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004304912{padding-top: 1em !important;padding-bottom: 1em !important;} »]

8. Il existe de nombreuses traditions chamaniques parfois étranges, souvent en lien avec la Pachamama (ou terre mère). Certaines sont pour le moins dérangeantes, comme la pratique de mettre un fœtus de lama sous les bâtiments en construction. Les indiens Aymaras les enterrent sur leur terrain pour se garantir la bonne fortune et la protection de la Pachamama.

Les Boliviens pensent aussi que la présence des femmes dans les mines ferait disparaître le minerai.

Bref, tout un tas de cultes et autres légendes qui sont enracinés dans les croyances populaires du pays![/vc_column_text][vc_single_image image= »20359″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004295719{padding-top: 1em !important;padding-bottom: 1em !important;} »]

9. Le quinoa pousse dans les terrains escarpés et sableux et n’a besoin que très peu d’eau de pluie! En Bolivie, il est semé en septembre et récolté en mai. Un plant de quinoa peut donner entre 200 et 1000g de graines. Le quinoa séché et conservé dans de bonnes conditions peut se garder pendant 500 ans!

Par contre, depuis que tous les granos des pays occidentaux ont découvert cette plante, consommée depuis des millénaires par les peuples de l’altiplano, le prix de cet aliment a flambé. Ce nouveau produit de luxe pour les bobos parisiens et autres restaurants chics de la planète, est devenu un pur produit d’exportation. Le riz étant bien moins cher pour les populations locales, il constitue la nouvelle base de leur alimentation, alors que celui-ci ne pousse même pas chez eux…

Pire encore, alors que le quinoa pousse naturellement dans les hauts plateaux andins, des paysans ont commencé à le cultiver à plus basse altitude pour répondre à la demande. Mauvaise idée, car la plante ne s’est pas facilement habituée, et les agriculteurs ont du faire appel à des pesticides. Mais, la plante n’arrive visiblement toujours pas à pousser. Les agriculteurs augmentent donc progressivement les doses de pesticides, dans l’espoir d’augmenter la production. On marche sur la tête![/vc_column_text][vc_single_image image= »20360″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004487513{padding-top: 1em !important;padding-bottom: 1em !important;} »]

10. Les vigognes et les lamas ne peuvent pas sauter! C’est la raison pour laquelle nous trouvons les plantations de quinoa dont ils raffolent protégés par des murs de pierres, datant pour la plupart du 16e siècle et toujours sur pied ou alors par de simples clôtures colorées pleines de froufrous, ayant pour but de laisser les animaux de l’autre côté.

Encore plus fort, le lama est un animal propre! Il fait toujours caca au même endroit, pour ne pas salir l’herbe où il mange. Pendant que les hommes sont à la mine, les femmes et enfants sont responsables de s’occuper des lamas.[/vc_column_text][vc_single_image image= »20361″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][vc_column_text css= ».vc_custom_1566004254983{padding-top: 1em !important;padding-bottom: 1em !important;} »]

11. Comme en Argentine, l’heure de la sieste (fermeture des magasins et services entre 13 et 16h) est pratiqué partout, sauf dans les banques!

On vous laisse sur cette image de la Bolivie, et on continue nos aventures dans le dernier pays de notre tour du monde: le Pérou![/vc_column_text][vc_single_image image= »20362″ img_size= »full » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row]

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