27 Mai Potosí et Sucre – Halte de 3 semaines en Bolivie
En ce 28 décembre 2018, épuisés mais émerveillés après notre séjour dans le Salar d’Uyuni et le Sud Lipez, nous avions encore de la route à faire pour rejoindre Potosí, puis, deux jours après, la capitale Sucre où nous avions prévu de passer le jour de l’an.
À Sucre, nous devions retrouver plusieurs personnes que nous avons rencontrées durant les deux derniers mois en Amérique du Sud et profiter d’une pause pour y prendre des cours d’espagnol.
Potosí – ville minière perchée à 4000m d’altitude
Respirer à 4000m d’altitude, c’est toute une épreuve! Il faut s’acclimater lentement et chaque effort semble plus intense, sans parler de la tête (de Cindy) qui veut exploser! Alors quand on se retrouve soudainement dans cette ville après 3h de route sans avoir effectué de palier d’acclimatation, passant de 3600m d’altitude (à Uyuni) à 4000m d’altitude (à Potosí), ville toute en pente, il faut s’armer de courage pour se déplacer.
Potosí est une des villes les plus hautes du monde et est avant tout connue pour sa mine d’argent, située au cœur de la montagne « Cerro Rico », qui fut l’une des plus riches de toute la Bolivie. Elle est encore exploitée aujourd’hui, dans des conditions de travail particulièrement difficiles. Beaucoup de touristes viennent dans cette ville pour visiter les mines, et voir les mineurs en situation. Un sujet qui éthiquement nous posait beaucoup de problèmes…
Le saviez vous?
La ville de Potosí a été fondée en 1545 pour exploiter la mine proche. Le minerai d'argent qui y est extirpé en quantités colossales est alors exploité par l'État espagnol et alimente les caisses de la couronne espagnole. Le minerai est extrait par le travail forcé des indigènes locaux. La ville devient rapidement la plus peuplée d'Amérique derrière Mexico, avec au moins 200 000 habitants et fut alors l'une des villes les plus riches au monde.
Pendant les 200 années suivantes, ce sont plus de 40 000 tonnes d'argent qui ont été extraites de Potosí.
Des milliers d'indigènes y laissèrent leur vie, à cause de problèmes respiratoires, d'empoisonnement au mercure utilisé pour l'extraction ou bloqués sous des éboulements. On disait alors (avec beaucoup d'exagération) que la quantité d'argent extraite des mines de Potosí suffirait à construire un pont au-dessus de l'Atlantique pour relier Potosí à la péninsule Ibérique, mais les ossements de mineurs morts dans des accidents y suffiraient également.
Dans les années 1600, dû au taux important de perte de travailleurs indigènes dans les mines, les colons demandèrent à la couronne espagnole l'autorisation d'importer de 1500 à 2000 esclaves africains par année.
Au total, 30 000 esclaves africains furent déplacés à Potosí pour travailler dans les mines ainsi qu'à la Casa de la Moneda, où était frappée la monnaie de tout l'Empire. Bien sûr, ces derniers mourraient tout autant que les locaux dans les mines et ceux d'entre eux attitrés aux travaux domestiques ne s'acclimataient pas bien aux grandes altitudes et aux basses températures.
Après 1800, l'argent se fait rare et l'étain devient la première ressource. La ville entame alors son déclin économique.
La Bolivie déclara son indépendance en 1825. Jusqu'à ce jour et encore aujourd'hui, un collectif de travailleurs exploite la mine. Mais, dû au manque d'équipement de protection, ce travail est encore très dangereux, surtout que la montagne est apparemment trouée comme un gruyère, la rendant très instable.
Pour espérer survivre à chaque entrée dans la mine, les travailleurs vénèrent le dieu du monde souterrain Tio (qui signifie oncle en espagnol) qui détient le pouvoir de vie ou de mort sur les mineurs. Ainsi, pour que ce dernier ne soit jamais en colère, les mineurs offrent à la statut à son effigie qui se trouve dans la mine, des offrandes telles que des cigarettes (allumées!), de l'alcool ou des feuilles de coca.
La visite des mines consiste donc à visiter un lieu de travail particulièrement hostile, sur lequel des enfants sont encore exploités et où de nombreuses personnes perdent chaque année l’usage de leurs membres, si ce n’est pas leur vie, à cause de la dynamite. Nous avons donc passé notre tour pour les visites des mines, et préféré explorer la ville à pied, pour le plus grand bonheur de Cindy ! 🙂
Nous voulions visiter le Musée de la Moneda, qui semble être l’un des meilleurs musées du pays, mais malheureusement il n’ouvre que de 9h à 10h30 le dimanche (il faut bien viser!). Et bien sûr, le jour de notre passage, c’était un dimanche et nous sommes arrivés devant les portes à 11h… C’est ce qu’on appelle un échec!
Nous traversons plutôt le Mercado Central (Marché central), où l’activité semble au ralenti. Nous y croisons des étals de viande qui feraient pâlir n’importe quel végétarien! Les morceaux sont découpés à même la carcasse de bœuf dont la tête, au-dessus de laquelle virevoltent quelques mouches, prône directement sur le comptoir! Quelques clients font la file pour commander leurs morceaux, tandis que quelques chiens alléchés attendent avec impatience au pied de l’étal qu’un petit morceau ne tombe.
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L’architecture de la ville, classée à l’UNESCO depuis 1987, est très jolie et lui donne un charme certain. Plusieurs bâtiments colorés, dont la peinture s’écaille, sont très photogéniques. On sent cependant qu’il y a bien peu de moyens pour préserver cette ville et de nombreux bâtiments tombent en désuétude. Pas étonnant que Potosí soit entré en 2014 sur la liste du patrimoine mondial en péril. La pollution créée par la circulation intempestive des bus collectifs dans les étroites ruelles n’aide en rien et est, pour le piéton que nous sommes, très gênante. Avec les effets de l’altitude, la respiration est encore plus difficile. Décidément, la pollution est un vrai problème en Amérique du sud!
Potosí a été la première ville pendant notre parcours en Amérique du Sud où la mendicité nous a beaucoup marqués, voire choqués, surtout dû au fait que la plupart des mendiants sont des enfants. Certains doivent avoir à peine 6 ou 7 ans et sont accompagnés de leur grand frère ou grande sœur. On se fait expliquer que cela est la triste réalité d’une ville minière…
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Sucre – capitale constitutionnelle de la Bolivie
Après une journée de peine à explorer, essoufflés comme des bœufs, les rues de Potosí, nous prenons le bus à la gare routière, où des dizaines de vendeuses hurlent le nom des destinations. Dans le bâtiment, on entend un son qui résonne : « Oruro, Oruro, Oruro! La Paz, a la Paz! ». Cela donne une étrange cacophonie plus proche d’un bêlement de chèvres que d’un son intelligible.
On parvient finalement à trouver, parmi une offre assez dense, un bus qui part dans quelques minutes. Et quel bus!
On appellerait plutôt ça une épave fumante et puante qu’un bus, mais ma foi, ça roule! Le chauffeur a la drôle de manie de ne faire que ralentir aux différents arrêts le long du parcours (sans s’arrêter), obligeant les passagers à sauter dans le bus encore en marche alors qu’un employé court vers la soute pour y lancer leurs bagages. Une drôle de technique certes, mais qui s’avère assez efficace pour inciter les gens à monter plus vite. C’est à ce moment-là qu’on était bien contents d’être assis côté soute pour nous assurer que nos sacs ne tomberaient pas dans la cohue!
3h de trajet plus tard, nous voilà un peu plus bas, à seulement 2700m d’altitude, dans la capitale constitutionnelle du pays : Sucre. Pas trop rassurés par les alentours de la gare routière, nous prenons un taxi pour rejoindre le AirBnb que nous avons loué pour trois semaines ici.
En effet, nous avons décidé de nous arrêter à Sucre pour y prendre des cours d’espagnol!
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En début de soirée de ce 31 décembre 2018, nous partons retrouver Marion et Kévin, deux français que l’on avait rencontrés à Puerto Varas au Chili, un mois auparavant.
Nous sommes contents de pouvoir observer les coutumes boliviennes pour ces festivités. Au centre-ville, les familles boliviennes passent du bon temps ensemble, en faisant des tours de la place centrale, une bouteille de mousseux à la main. Les enfants ont des feux d’artifices dans les mains et on entend des petites explosions dans tous les sens, parfois même à nos pieds. Disons que la sécurité n’est pas optimale… On se demande comment est-il possible de n’assister à aucun accident.
Personne n’est saoul parmi les locaux, seuls quelques touristes blancs, habillés un peu trop courtement par rapport aux boliviens, ne tiennent déjà plus debout… Le choc des cultures!
Vers minuit, la petite foule rassemblée sur la place centrale s’enlace dans le calme pour se souhaiter la bonne année, les bouteilles de mousseux arrosent les amis et les derniers pétards explosent. Quelques minutes plus tard seulement, les gens reprennent la route de chez eux, et nous faisons de même.
Au cours de notre séjour, nous aurons passé beaucoup de temps à arpenter les rues de la ville blanche et profité d’une météo assez douce. Nous avons pu retrouver en ville Jonieke et Gjis, le couple de hollandais que l’on avait croisé à El Bolson en Argentine puis de nouveau à Tupiza.
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Pause café au Condor Café avec Jonieke (Finlande)
Cours d’Espagnol en Bolivie
La raison de notre séjour prolongé à Sucre : prendre des cours d’espagnols intensifs pendant 3 semaines. Après avoir fait le tour des écoles en ville, relu les différentes notes sur les forums et fait une sélection de ce qui nous correspondait, nous avons choisi Open Spanish School.
Pourquoi eux? Parce qu’ils offraient des cours individuels, pas loin de notre logement, avec une flexibilité totale dans les horaires et le programme. Pour ce qui est du prix, toutes les écoles vous proposent environ la même chose. Il s’agit d’ailleurs des tarifs les plus bas en Amérique du sud pour des cours de langues et les boliviens ont l’avantage de parler doucement, idéal pour apprendre!
En ce 1er janvier 2019, nous voilà donc inscrit pour des cours privés (car nous n’avions pas le même niveau, Cindy ayant déjà fait de l’espagnol au lycée) dès le lendemain à 14h30!
Pendant ces trois semaines nous avons pu passer au travers de la majorité des règles de conjugaisons et de grammaire, en apprendre énormément sur la société bolivienne et ses drôles de pratiques et passer du temps avec des locaux dans les rues de la ville.
Après les cours, nous passions au marché central faire nos courses, au milieu des étalages à la fraîcheur parfois douteuse… Nous avons d’ailleurs connus quelques problèmes gastriques au cours de notre passage en Bolivie! Était-ce l’effet de l’altitude, de l’eau (que nous prenions pourtant en bouteille, mais pas toujours d’une marque internationale) ou de la salubrité sur les marchés…
Sûrement un mélange de tous ces facteurs!
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À la fin de nos 3 semaines de cours, nous étions beaucoup plus confiants en espagnol et nous n’avions plus de difficultés pour nous débrouiller dans la vie quotidienne. Il nous reste cependant du chemin à faire pour maîtriser tous les temps et les verbes irréguliers, bien trop nombreux!
Tarabuco – marché traditionnel ou attraction à touristes
Le village de Tarabuco est situé à 1h30 de Sucre et est considérée comme l’une des visites à la journée les plus populaires dans les alentours de Sucre. Tous les dimanches, les habitants des vallées avoisinantes se donnent rendez-vous là-bas pour faire leurs emplettes et échanger des vivres.
Problème : ce marché trop connu est devenu une attraction touristique majeure, où les touristes se rendent pour espérer voir un peu de « l’authentique Bolivie ». Nous y sommes allés sur les conseils de notre école de langue, en passant par l’agence Oasis qui offre des départs depuis la place centrale de Sucre. Il était possible de prendre les minibus qu’empruntent les locaux pour un tarif beaucoup plus bas, mais le départ se fait à l’extérieur du centre, à des horaires beaucoup moins pratiques!
Le marché de Tarabuco était autrefois dix fois plus important qu’aujourd’hui et réputé parce qu’on y pratiquait essentiellement le troc. Il reste une petite partie du marché à troc (où l’on trouve des fruits et légumes) mais le reste est plus conventionnel. La partie textile est avant tout pour les touristes, avec une quantité phénoménale de poncho et autres toiles tissées. Cependant, on doute sur la réelle provenance de certains produits qui semblent plus sortir de l’usine que d’être du vrai artisanat…
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Nous avons aussi pu observer à quel point, dans la région de Tarabuco, le lama a quasiment disparu, remplacé progressivement par les vaches et les ânes dans les pâtures. Ces derniers sont d’ailleurs échangés et vendus dans une section réservée du marché. Comme quoi, le monde change, même dans les endroits plus reculés!
Répétition du carnaval dans les rues de Sucre
Les boliviens affectionnent particulièrement les festivités du carnaval, fête religieuse d’une grande importance pour eux, qui se déroule habituellement début février. Le carnaval de la ville de Oruro, considéré comme l’un des trois plus importants carnavals au monde avec ceux de Rio de Janeiro et de Venise, est d’ailleurs depuis 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. En une belle après-midi de dimanche, de retour de notre visite à Tarabuco, nous avons pu assister à une parade d’entrainement autour de la place centrale de Sucre.
Différents groupes de danseurs folkloriques dans des costumes colorés et brillants paradaient devant une foule très impatiente de voir les clubs de danse de la région, au son de la fanfare locale, dans une belle ambiance festive.
On notera qu’aucune signalisation particulière ou aucun policier n’était en place pour gérer la circulation, malgré le blocage des rues engendré par le rassemblement. Tout se passe dans une bonne ambiance, sans débordement apparent, et aucun coup de klaxon de mécontents pressés en voiture, on est loin de notre société stressée et intolérante!
Décidément, il y a toujours de la vie autour des places centrales en Bolivie. C’est le lieu où la population se rassemble et fait la fête! Ce fut historiquement le cas dans nos villages en France par exemple, mais cette tradition s’est peu à peu perdue avec le temps.
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Les trois semaines à Sucre sont passées vite, mais nous ressentions le besoin de passer à la prochaine étape. Il faut dire que vivre dans un Airbnb nous a ramené à une vie plus sédentaire, et nous avions déjà commencé à prendre des petites habitudes de vie! Il était temps pour nous de reprendre la route…
Nous avons ainsi pris un bus de nuit direction La Paz (on retourne se percher à 4000m d’altitude)! Une aventure de 11h que nous appréhendions un peu à cause de son unique pause pipi au milieu du trajet (il est d’usage en Bolivie de ne pas laisser accès aux toilettes dans les bus, comme ça il n’y a pas besoin de les nettoyer…). Sans boire beaucoup dans la journée précédant le trajet, nous avons finalement surpassé cette épreuve sans grande difficulté.
On vous raconte nos impressions de la ville tentaculaire de La Paz dans un prochain article! 🙂
CONSEILS PRATIQUES
COMMENT SE RENDRE À POTOSÍ DEPUIS UYUNI ?
- Parce qu’on a eu toute la peine du monde à trouver un collectivo (mini van) de libre, nous avons finalement pris un taxi avec deux autre touristes suisses-allemands pour les 3h de route séparant les deux villes (Prix : 70 BOB = 13.70$CAD / personne). Le trajet est épuisant car on voyage entre 3700 et 4200m d’altitude.
Note : Il y a aussi plein de bus qui s’y rendent mais aucun ne nous inspirait vraiment.
OÙ DORMIR À POTOSÍ?
- Casa Blanca : Située tout près de la place centrale de Potosí, cette auberge offre des dortoirs assez denses avec salle de bain et un petit déjeuner copieux mais payant. Le prix des hébergements en ville étant un peu plus cher que dans d’autres endroits en Bolivie, c’est un bon rapport qualité-prix-localisation. (Prix : 12 $CAD/ personne / nuit en dortoir de 12. Petit-déjeuner 15 BOB = 2.90$CAD par personne).
COMMENT SE RENDRE À SUCRE DEPUIS POTOSÍ ?
- Depuis la ville de Potosí, se rendre à la station de bus qui permet de connecter aux autres villes du pays (la station de bus se trouve tout en bas de la ville, il est préférable de prendre un taxi pour ne pas s’épuiser sur le chemin). Plusieurs bus desservent Sucre quotidiennement, avec des départs toutes les 30min environ. Compter environ 3h de trajet, sans pause pipi (Prix du trajet en bus local : 20 BOB = 3.90$CAD / personne).
Il faut prévoir quelques bolivianos pour payer les frais d’accès au quai (2 BOB=0.40$CAD/personne).
OÙ DORMIR À SUCRE?
- AirBNB Condor View : pour celles et ceux qui désirent rester longtemps à Sucre, par exemple pour prendre des cours d’Espagnols, AirBnB offre de belles opportunités! Il y a beaucoup d’offres en ville, à des tarifs très bas. Nous avions ainsi notre petit chez nous, avec une grande cuisine et une vue surplombant la ville (nous avons même vu un Condor!) (Prix : 19$CAD/nuit pour un appartement partagé car il y a une autre chambre).
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Vue depuis notre AirBnB, sympa pour réviser!
OÙ MANGER À SUCRE?
- Condor Café : le repère de tous les backpackers de passage en ville. Restaurant et café végétarien, offrant un menu del dia très abordable, et servant l’un des meilleurs cafés en ville. Leur café provient de l’exploitation Munaipata à Coroico, au nord de La Paz. Souvent plein le midi! (Environ 25 bolivianos = 5$CAD le menu du jour avec entrée+plat+dessert)
- La torre café mirador : le café restaurant avec la meilleure vue de toute la ville. Situé en haut d’une tour d’église, on surplombe le centre-ville de Sucre. Une belle place pour un lunch ou tout simplement un café après les cours d’espagnol.
- Joy Ride Café : Ce restaurant est souvent recommandé par les guides et offre une carte très (trop) international. On y trouve aussi des plats locaux comme le Pique a lo macho (une sorte de poutine) ou le pastel de quinoa (un gratin crémeux de quinoa). Pour les touristes en manque de burgers, pizzas et pâtes, cette place vous comblera.
- Café restaurant Florin : Le seul restaurant qui nous a acceptés le soir du jour de l’an sans réservation. On y aura mangé un burger de nouvel an! Pas la place la plus sympa en ville, surtout qu’il est autorisé de fumer à l’intérieur donc c’est pénible pour les non-fumeurs…
OÙ APPRENDRE L’ESPAGNOL À SUCRE?
- Open Spanish School : Petit école familiale tenue par Gonzalo. L’accueil est très sympathique et les cours bien faits dans l’ensemble, même si parfois désorganisés. Demandez à effectuer vos classes avec Shirley, elle est géniale! Possibilité de loger sur place mais dans des conditions assez rudimentaires si vous n’avez pas d’hébergement.
Note : il y a une bonne pâtisserie à deux portes de l’école, c’est pas mal pour la pause!
Possibilité de prendre des classes privées, semi-privées ou en groupe. Selon nous, il est mieux d’être le moins de personnes possible pour mieux apprendre. En cas de questions, contacter Gonzalo sur Whatsapp, il parle bien l’anglais (Prix : 45BOB = 8.80$CAD / heure / personne en cours privé, peut être légèrement négocié si vous prenez beaucoup d’heures).
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