03 Juin 14 choses (inutiles) à savoir sur l’Australie
Après un peu plus de trois semaines passées en Australie, il était temps de dresser un bilan d’anecdotes utiles et futiles sur le pays. Entre ses animaux étranges, ses plages de sable blanc et ses backpackers échoués dans les auberges, quelle drôle d’aventure ce fut!
Les anecdotes sur l’Australie
- L’Australie est considéré comme le pays avec la faune sauvage la plus dangereuse au monde : La première chose qui vient à l’esprit quand on parle de la faune australienne, c’est la quantité phénoménale d’animaux dangereux et mortels : box jellyfish, araignées, requins, serpents… mais il en existe un bien plus terrifiant, dont personne ne parle : le DROPBEAR. Il se cache dans les arbres, guettant sa proie, prêt à se jeter sur la nourriture des passants. Le gouvernement est même obligé de mettre des protections sur les arbres dans les parcs, pour éviter que ce petit monstre n’aille se cacher sur une branche et ne provoque des dégâts considérables (Plusieurs cas mortels chaque année)!
… Vous n’en aviez jamais entendu parler?! Nous non plus…
Non on déconne! Le dropbear s’agit en fait d’une légende inventée par les australiens pour faire peur aux touristes qui ont cette idée préconçue des animaux de la mort qui tue dans le pays, alors qu’en fait, après un mois sur le territoire, le truc le plus « stressant » que l’on ait vue en randonnée, c’était un dindon! - Parlant d’animaux, parlons des lapins australiens! Le lapin était inexistant avant que les britanniques n’en introduisent 26 dans le pays au XIXème siècle… depuis il y en aurait environ 600 millions et sont devenus un fléau pour l’écosystème australien… Une fois de plus, l’être humain nous surprend par sa grande compréhension des écosystèmes et ferait mieux de ne pas toucher à la nature qui s’en sort relativement bien toute seule.
- Il n’y a pas de panda au Zoo de Sydney! Je répète, il n’y a pas de panda au Taronga Zoo! Avec tous les chinois présents dans les rues de la ville, et même le jardin de l’amitié chinoise, nous étions persuadés que le gouvernement chinois aurait fait un petit geste. Déception…
- Le dingo n’est ni un chien, ni un loup, ni un renard… son ADN est unique! Après notre visite de Fraser Island, nous avons adoptés un Dingo dans un sanctuaire avec notre équipe de 4×4! Cet animal endémique de l’Australie est menacé, surtout par l’homme (car il est au top de la chaîne alimentaire). Le but de ces sanctuaires est de les protéger.
Nous vous présentons K’Gari, notre Dingo adoptif de 6 ans : - Sur la côte est du continent, pour le sport, tu as deux options : soit tu fais du surf, soit tu fais de la plongée. Ah non, il y a aussi de temps en temps un gars qui va te parler de yoga ou de méditation!
Le surf est tellement le sport national que l’on trouve pas mal des vélos équipés d’un rack en métal permettant de se déplacer avec sa planche de surf.
Quand tu regardes les surfeurs dans l’eau, qui arrivent à rester sur leur planche tout le long de la vague, ça semble plutôt facile! Mais il parait que quand il est temps de mettre en pratique la petite théorie de : je palme avec mes jambes, je me lève vite avec mes petits bras sur la planche, je garde l’équilibre et je me déplace sur la planche au fur et à mesure que la vague avance, c’est une autre histoire! On essayera en Indonésie. - Autant en Nouvelle-Zélande, il y avait des dizaines de modèles de campervan, autant ici, le modèle qui a la côte, c’est le Westfalia (mais si, vous le connaissez tous, le petit combi de Volkswagen). Il en existe plusieurs modèles mais celui que l’on retrouve le plus c’est le modèle original, soit avec toit ouvrant soit sans. Nous étions surpris de voir que beaucoup sont en excellent état!
- Le point écologique : Côté environnement, dans les auberges de jeunesse, un peu moins de 10% offrent des options de recyclage des déchets. Ça nous fait mal au cœur quand on voit la quantité de carton, de verre et de plastique dans les poubelles. Message pour les jeunes lecteurs de ce blog : oui, le carton de ton pack de six peut se recycler, tout comme la bouteille en verre d’ailleurs! Plutôt décevant de ne pas voir davantage d’initiatives éco-responsables dans un pays qui possède un si haut niveau de vie et autant de touristes.Dans les grandes surfaces, pour le moindre achat, un sac en plastique te sera gracieusement offert! Même qu’une fois, nous avons refusé le sac (comme presque toujours!) et on nous en a donné deux, soi-disant que la brique de lait était trop lourde!
À savoir : au 1er juillet il ne devrait plus y avoir de sac plastique dans certaines enseignes, dont celle qui voulait nous donner 2 sacs pour une brique de lait… Il y a encore du chemin à faire, la transition va être un choc pour les employés et clients du magasin.
Quand on pense qu’il n’y a encore pas si longtemps, jusqu’en 2017, l’Australie exploitait l’une des plus grosses centrales thermiques au monde (et une des plus polluantes) : L’usine et les mines d’Hazelwood, on se dit qu’il reste du chemin à parcourir au pays des kangourous pour protéger notre si bel espace Terre. À noter que le site était exploité par Engie (tiens tiens, un groupe français!), mais on dit ça on dit rien. - Parmi les voyageurs que l’on croise en Australie: toujours beaucoup d’asiatiques, beaucoup de français et d’allemands mais aussi une grande quantité d’anglais et de néerlandais. Je pense que les anglais sont les plus nombreux.D’ailleurs parlons-en de ces PVTistes qui viennent pour un an se faire dorer la pilule sur les belles plages de Byron Bay ou de Bondi Beach. Après avoir fait plusieurs auberges de jeunesse, de Melbourne jusqu’à Cairns, nous avons constaté qu’une grande partie d’entre eux ne fait… absolument rien de leur journée. Ils se laissent aller telles des larves endormies, bercées par un mode de vie « beaucoup de vacances et très peu de Travail, et surtout fête et alcool à profusion! ». Lorsque l’on écoute les discussions dans les couloirs, le niveau des discussions ne vole pas haut, difficile de créer de vrais liens avec ces personnes que nous rencontrons sur le chemin (à quelques exceptions faites, nous avons fait une superbe rencontre en la personne de Guillaume, à Cairns!).Qui dit je ne fais rien de mes journées à part faire la fête depuis plusieurs mois dit « je manque d’argent pour la suite de mon périple ». Nous avons croisé beaucoup d’entre eux en mauvaise position économiquement parlant pour continuer à payer leur voyage ou tout simplement leur prochaine nuit.Nous avons même lu quand nous étions là-bas que les policiers australiens ont beaucoup de problèmes avec les jeunes gens en visa temporaires et surtout de la part des français (conduite en état d’ébriété, consommation et trafic de drogues, non respect aux forces de l’ordre, etc) et ce, malgré la lettre déjà envoyée au gouvernement français il y a plusieurs années pour le mettre en garde des agissements de ses citoyens… Nous craignons que si cela continue, les PVT en prennent un coup… Quelle belle image que nous transmettons de notre pays à l’étranger!
- Le coût de la vie est EXCESSIVEMENT cher! Bon, pour un pays aussi développé, nous nous en doutions. Mais le pire, c’est les loyers. Nous nous demandons comment un pays aussi grand avec si peu d’habitants (22 millions de personnes pour 40 millions de kangourous) peut avoir un coût de l’habitation aussi élevé! Il n’est pas rare de payer 600$ par semaine (oui, vous avez bien lu, c’est PAR SEMAINE) à Sydney pour un appartement avec une chambre, ou de payer une maison plus de 1M$ !
- Amis lecteurs, les livres d’occasions sont particulièrement chers! En fait, comme le reste du coût de la vie.
- L’accent anglais des Aussies nous a semblé moins prononcé que celui des Néo-Zélandais. En tout cas, je pense qu’on le comprend bien mieux car il est un peu moins mâché.
- Les peuples aborigènes, qui occupent le pays depuis près de 50 000 ans ont subi, comme beaucoup de premières nations sur la planète, une colonisation dévastatrice. D’ailleurs, nous avons trouvé que la culture aborigène n’était pas particulièrement représentée sur la côte Est. Ailleurs dans le pays, il y a bien sur des lieux plus connus, comme la montagne sacrée de Uluru. D’ailleurs, on parle des aborigènes mais il y a en fait plusieurs peuples aborigènes qui ont des liens communs mais souvent des langues différentes (ils n’ont pas de systèmes d’écriture, tout le savoir était passé oralement, ces peuples ayant conservé l’art du conte). Ces peuples étaient nomades et se déplaçaient au besoin, pour ne pas surexploiter leur environnement.
Parmi les traces les plus tangibles de leur culture, le boomerang ou encore le didgeridoo, cet instrument en bois que seuls les hommes peuvent manipuler (hautement sacré dans les traditions aborigènes).
La gastronomie australienne classique est à peu près aussi inexistante que celle de la Nouvelle-Zélande. Le seul aliment digne de mention, plus pour l’aspect que pour le goût, est peut-être le Vegemite. Cette pâte à tartiner brun foncé et relativement salée à base d’extrait de levure a été inventée par Cyril P. Callister en 1923 en la période de pénurie suite à la Première Guerre Mondiale. Infecte et d’une couleur douteuse, vous pouvez visiter l’usine de fabrication de cette mixture à Melbourne.
Et vous savez quoi, selon les mythes urbains australiens, son goût et son odeur éloignent les mythiques et humoristiques drop bears lors d’aventures en forêt.
Parmi les découvertes intéressantes, la Root bear, une sorte de soda au gingembre. Quoique très sucré, c’est plutôt bon!
Avec toutes ces informations, c’est sûr, vous mourrez moins bête mais bon, vous mourrez quand même (cette expression vient de l’excellente chaine YouTube : Tu mourras moins bête ! À consommer sans modération)
Gilda
Publié le 07:35h, 05 juinJ’ai reconnu Pat, dessin N° 2 , Ha Ha !!!
La photo des Lapins , magnifique ressemblance !!!! n’est ce pas ?
Gilda
Barbara Montfort
Publié le 13:46h, 18 juilletJ’adore le concept ! Australia for dummies 😉
Steven
Publié le 17:32h, 18 juilletContents que ca te plaise! On va le faire pour chaque pays visité.